Toronto – 27 février 2015 – Le groupe Students Against Migrant Exploitation ou SAME (Les étudiants contre l’exploitation des migrants) vient de commémorer son 5^e anniversaire.

Ce qui était au début un petit groupe d’étudiantes et d’étudiants de l’Université Carleton animés du désir de sensibiliser les gens à la situation pénible des travailleurs migrants au Canada est devenu aujourd’hui l’une des organisations étudiantes les plus en vue au pays.

Depuis sa création, le groupe SAME a eu des entretiens face-à-face avec au moins quelque 50 000 étudiant(e)s et est parvenu à mobiliser plus d’un demi-million de personnes dans les médias sociaux grâce à sa stratégie primée.    

Au fil des ans, le groupe SAME a œuvré dans des douzaines de localités du pays, et aux côtés de de nombreux artistes, dirigeantes et dirigeants communautaires et éducatrices et éducateurs très influents. L’organisation a créé plus de 50 sections dans différents établissements scolaires, universitaires, collégiaux et espaces communautaires. Si elle s’intéresse surtout à la promotion et à la défense de la justice pour les travailleurs migrants, l’organisation, par son œuvre, a transcendé le mouvement syndical et a contribué à motiver et à inspirer les jeunes aux quatre coins du Canada.    

« SAME est plus qu’une organisation. C’est une vision et une conviction que les jeunes partout au Canada s’intéressent à la justice sociale et sont prêts à s’investir pour défendre cette cause », de dire Pablo Godoy, un des coordonnateurs du réseau SAME. Les jeunes sont capables de faire de grandes choses, s’ils en ont véritablement l’occasion. Le réseau SAME témoigne de l’ardeur au travail, du dévouement et du militantisme des jeunes étudiantes et étudiants que nous avons rencontrés », poursuit le confrère Godoy.   

« Le réseau SAME travaille très fort depuis les cinq dernières années pour sensibiliser les jeunes en présentant des ateliers sur les difficultés que rencontrent les travailleurs migrants au Canada », affirme le président national des TUAC Canada, Paul Meinema. « Le groupe est devenu un important mouvement étudiant qui œuvre à sensibiliser les jeunes à la situation des travailleurs migrants et aux enjeux relatifs aux droits ouvriers, non seulement en allant rencontrer les jeunes là où ils se trouvent mais aussi en les informant dans les médias sociaux », enchaîne le confrère Meinema.

Aujourd’hui, le réseau SAME continue d’aider à organiser des sections et des bénévoles partout au Canada. L’organisation tient des tournées annuelles de motivation et a lancé son propre programme de bourses d’études, en plus de lancer une très fructueuse campagne du mot-clic #NotMyTomato. Pour en savoir plus, rendez-vous à la page facebook.com/samegroup.