En chiffres : Hausse des prix des denrées alimentaires au Canada

Toronto – 12 février 2015 – Les Canadiennes et Canadiens peuvent s’attendre à payer plus cher les produits alimentaires qu’ils consommeront cette année, principalement en raison de la baisse du huard par rapport au dollar américain. Au cours des sept derniers mois, le huard a chuté de 15 % par rapport au dollar américain, ce qui se traduit par une hausse des factures d’épicerie, surtout pour les aliments frais et transformés provenant des États-Unis. La dépréciation du huard s’est produite si rapidement que l’Institut alimentaire de l’Université de Guelph a dû récemment afficher un amendement à son rapport de 2015 sur les prix des produits alimentaires, révisant à la hausse les prévisions de 2015 pour les prix des produits alimentaires.

0,7-3 %
Le prix global des produits alimentaires devrait augmenter d’un taux se situant entre 0,7 et 3 % en 2015. Les prévisions initiales situaient la hausse dans la fourchette de 0,3 à 2,4 %.

15-25 %
Les fruits, les légumes et les noix représentent entre 15 et 25 % du budget moyen des ménages canadiens consacré à l’alimentation.  

5,5-7,5 %
Le coût des légumes devrait augmenter d’un taux se situant entre 5,5 et 7,5 % au cours de l’année. Cette hausse se fera sentir en particulier au cours des mois d’hiver. 

3-5 %
On s’attend désormais à une plus forte hausse du prix des fruits et des noix en raison de la dépréciation du dollar canadien. Les prévisions initiales situaient la hausse dans la fourchette de 1 à 3 %.  

12,4 %
En 2014, le prix des viandes a fait un bond vertigineux de 12,4 %. Il devrait connaître une hausse additionnelle de 3 à 5 % en 2015. En 2014, les hausses ont varié entre les différents types de viande et les produits de porc avaient beaucoup augmenté (bacon : 25 %, jambon : 18 %, et côtelettes de porc : 18,2 %).

>10 %
Moins de 10 % du budget moyen des ménages canadiens est consacré à l’alimentation.

3-5 %
Le prix des poissons et fruits de mer devrait connaître une hausse avoisinant les 3 à 5 % en 2015. L’emballage de certains produits, comme le thon, a été réduit. Pour faire face à l’accroissement des prix des produits alimentaires sans refiler les hausses de coût aux consommatrices et consommateurs, les restaurants vont devoir réduire considérablement les portions de protéine qu’ils servent aux clients. Les pressions pour stabiliser les prix à la consommation entraînent un coût en termes de quantité. On devrait donc s’attendre à ce que les emballages et les portions continuent de rétrécir.  

40 000 000 000 $
Au Canada, la valeur des importations de produits alimentaires pourrait dépasser les 40 milliards $ en 2015. Les importations sont composées notamment de fruits, de noix, de café, de poissons, de chocolat et d’aliments transformés. Une devise nationale plus faible pourrait faire augmenter les prix de ces produits.    

18 %
L’importation de céréales comme le blé, l’avoine et le maïs, s’est accrue de plus de 18 % en 2014. En raison de la fermeture de diverses usines de fabrication au cours des dernières années, le Canada doit compter beaucoup plus sur les importations d’aliments transformés pour répondre à la demande des consommatrices et consommateurs. Les prix peuvent également augmenter pour de nombreux produits qui sont importés aujourd’hui, alors qu’ils ne n’étaient pas auparavant.   

 

SOURCE : Food Price Report 2015, décembre 2014 – révisé en février 2015, Insitut alimentaire de l’Université de Guelph.