Participation des TUAC Canada à une table ronde sur le régime de retraite proposé
Toronto – 9 février 2014 – Les TUAC Canada ont fait savoir au gouvernement de l’Ontario que le nouveau régime public de retraite des travailleuses et travailleurs que propose la province doit faire partie intégrante d’un plus vaste plan visant à créer des emplois et à améliorer le niveau de vie de tous les salarié(e)s de l’Ontario.
Le gouvernement libéral de l’Ontario mène actuellement des consultations auprès de divers groupes d’intervenants de la province à propos du régime de retraite public qu’il propose, soit le Régime de retraite de la province de l’Ontario (RRPO). En vertu du RRPO, tous les salarié(e)s de la province qui ne participent pas à un régime de retraite d’employeur devront verser une cotisation équivalente à 1,9 % de leur salaire annuel à la caisse de retraite gérée par les pouvoirs publics. Les employeurs y verseront des cotisations égales. À l’heure actuelle, deux-tiers des salarié(e)s de l’Ontario n’ont pas un régime de retraite d’employeur.
« La sécurité de la retraite doit être une politique publique prioritaire, et tout nouveau régime de retraire que préconise le gouvernement devrait être universel comme le RPC », de dire le représentant national des TUAC Canada, Pablo Godoy, qui s’est récemment joint à d’autres jeunes travailleurs militants que le gouvernement a invités à participer à une table ronde sur le RRPO. « Nous avons fait comprendre au gouvernement que le RRPO proposé pourrait être utile, mais seulement pour les personnes qui travaillent. Le gouvernement devrait donc envisager aussi des programmes qui favorisent la création de bons emplois et contribuent à une plus grande égalité économique », poursuit-il.
Face au niveau record de chômage chez les jeunes adultes et d’endettement des étudiant(e)s, « il est difficile de penser à faire des économies pour la retraite », explique le confrère Godoy. « La création d’emplois doit faire partie intégrante du plan de tout gouvernement qui veut assurer la sécurité de la retraite », enchaîne-t-il.