L’action politique a dominé les débats du congrès du Réseau des femmes
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La « politique » a dominé les débats du 10e congrès biennal du Réseau des femmes tenu récemment à Orlando, en Floride. À l’instar du Comité consultatif national des TUAC sur la condition féminine, le Réseau des femmes des TUAC s’efforce de motiver et d’encourager les femmes syndiquées à jouer un rôle plus actif dans leur syndicat et leur communauté. Le congrès de trois jours portait principalement sur les défis et les possibilités qui se présentent aux consœurs des TUAC au Canada et aux États-Unis — ainsi que sur la nécessité de recourir à l’action politique pour protéger les gains que les femmes ont réalisés et se défendre contre la montée des politiques d’extrême droite aux États-Unis aussi bien qu’au Canada.
« Tout ce pourquoi nous nous sommes battues peut être enlevé si nous n’élisons pas les bonnes personnes », de dire la présidente du Réseau des femmes Rhonda Nelson dans le mot d’ouverture adressé à l’assemblée. « Ce n’est pas une chose que nous pouvons tenir pour acquis. Nous devons mobiliser les femmes de notre syndicat et de nos collectivités pour qu’elles votent dans leur meilleur intérêt. »
Dans son discours-programme, le président international des TUAC Joe Hansen a également pointé du doigt la menace de la droite pour les salarié(e)s aux États-Unis et au Canada dans ce qu’il qualifierait de « guerre contre les travailleurs et travailleuses ». Aux États-Unis, cette guerre se déroule dans des états comme le Wisconsin, l’Ohio, le Michigan et l’Indiana. Au Canada, M. Harper et quelques dirigeants provinciaux ont suivi l’exemple de la droite radicale américaine. Nous devons continuer à lutter. Plus on est actif, plus on a du poids dans la sphère politique — et qui dit pouvoir politique dit pouvoir à la table de négociation et meilleures conditions de vie pour les membres. »
Quelque 200 déléguées ont participé au congrès. Pour leur part, les TUAC Canada avaient une délégation composée de 40 personnes de divers statuts (syndiqués, membres du personnel et de la direction des sections locales 247, 401, 832, 175, 1000A et 500, membres du Conseil des provinces de l’Est des TUAC et membres du personnel du bureau national). Faisait également partie de la délégation des TUAC Canada Nancy Quiring, directrice régionale des TUAC Canada pour les provinces de l’Ouest et présidente du Comité consultatif national des TUAC sur la condition féminine.
« Nos consœurs du Réseau des femmes se concentrent sur les élections qui auront lieu aux États-Unis en novembre et sur la mobilisation en vue d’élire des dirigeants et dirigeantes qui respectent pleinement les droits des femmes au travail ainsi que leurs droits à l’exercice d’un choix personnel en matière de santé et de planification familiale », a déclaré la consœur Nancy Quiring, qui a été également réélue membre du conseil exécutif du Réseau des femmes.
« Au Canada, un mouvement de droite comparable tente de faire régresser les droits syndicaux et les programmes sociaux, ce qui aurait un très sérieux impact sur les femmes et les familles. Vu l’engagement des TUAC Canada dans l’action politique, il est d’autant plus important de mobiliser les femmes syndiquées pour qu’elles s’impliquent davantage dans leur syndicat et dans la vie politique, et de prendre les mesures qui s’imposent pour protéger nos droits, nos familles et nos communautés. »