La lutte contre la violence figure à l’ordre du jour de la réunion du Comité sur la condition féminine
Cliquez sur l’image ci-dessus pour voir la galerie de photos. Membres du Comité consultatif du Conseil national des TUAC Canada Sur la photo, de g. à d. — Debout : Bev Dobson, Kelly Tosato, April Albrecht, Deb Kaufman, Tima Burgess, Pam Butt, Marie Buchan Assises : Olivia-Maude Cournoyer, Anouk Collet, Nancy Quiring, Judy Hrycuik Absentes : Michelle Fedosoff, Aline Audette, Rehya Yazbek, Linda Handfield |
Le Comité consultatif national des TUAC sur la condition féminine s’est récemment réuni à Calgary pour discuter de diverses initiatives et questions d’intérêt dont la sécurité des femmes au travail et hors du milieu de travail.
John Ratcliff, directeur de programme au sein de l’Alberta Council of Women's Shelters (ACWS) a profité de l’occasion pour parler de la problématique de la violence familiale et de ses répercussions au travail dont l’absentéisme et la hausse des réclamations au titre de frais médicaux, ainsi que du problème des femmes qui sont traquées au travail et agressées par leur ancien partenaire. Il a également passé en revue une trousse documentaire élaborée par la Health Sciences Association of Alberta (HSAA) en vue d’aider les employeurs, les employé(e)s et les syndicats à faire face au problème de violence familiale au travail.
La séance comportait également un survol des lois provinciales qui traitent de la violence d’origine familiale en milieu de travail, parmi lesquelles le Projet de loi 168 de l’Ontario. En 2010, le Projet de loi 168 a modifié la Loi sur la santé et la sécurité au travail de l’Ontario en partie pour reconnaître l’existence de la violence de nature familiale en milieu de travail. Ce projet de loi tient l’employeur responsable de protéger les employé(e)s contre une telle violence en milieu de travail. Des lois similaires existent présentement dans d’autres provinces dans le cadre de la législation sur la santé et la sécurité au travail.
S’était également adressée aux membres du Comité Suzanne Dzus, qui intervient auprès des femmes victimes de violence depuis de nombreuses années. Suzanne est la fondatrice de la Marche à la mémoire des femmes disparues et assassinées de Calgary qui a lieu chaque année le 14 février. Elle a saisi l’occasion pour saluer les efforts de la section locale 401 des TUAC Canada qui participe à la marche et fait la promotion de l’événement. S’était joint à la consœur Dzus lors de sa présentation le représentant national Devin Yeager, qui est membre du comité de planification de la marche commémorative depuis 2009.
La secrétaire-trésorière de la section locale 401, Theresa McLaren, a aussi participé à la réunion de Calgary. Elle a été invitée à parler aux membres du Comité au sujet du parcours qu’elle a suivi pour s’impliquer dans les activités du syndicat et parvenir au poste élu qu’elle occupe depuis 2002. Le comité a également appris que les efforts de levée de fonds de la section locale 401 ont permis cette année de parrainer trois travailleuses de refuge pour femmes en Alberta qui ont pu ainsi participer à une conférence sur les refuges pour femmes tenue récemment à Washington (DC).
« Nous avons fini par comprendre que la violence faite aux femmes n’est pas un problème exclusif aux femmes. C’est un problème lié aux droits de la personne qu’on ne peut résoudre que si tout le monde s’y met », de dire Nancy Quiring, directrice des TUAC Canada pour la Région de l’Ouest et présidente du Comité consultatif national des TUAC sur la condition féminine. « Le Comité examinera soigneusement la trousse documentaire de la HSAA pour voir dans quelle mesure il est possible d’utiliser le matériel et le rendre accessible aux sections locales. C’est une autre ressource que nous espérons pouvoir ajouter à nos ateliers et programmes en vue d’aider les femmes syndiquées à s’engager et à se prendre en charge dans leur syndicat, dans leur vie personnelle et dans leur collectivité. »