Des militantes participent à Equinox en Alberta
(De g. à d.) Susan Caruso, membre de la section locale 401, Safeway, Lethbridge (Alb.); Jean Coleman, membre de la section locale 401, Safeyway, Hinton (Alb.); Juanita O’Reilly, membre de la section locale 401, Buffalo Meats Catering, Fort McMurray (Alb.); Cheryl Watamaniuk , membre de la section locale 401; Lorraine Pilotte, représentante de la section locale 401, bureau d’Edmonton; April Albrecht, représentante de la section locale 401 des TUAC, bureau de Calgary |
On a récemment célébré à Jasper (Alberta) le dixième anniversaire d’Equinox, une conférence de formation destinée aux femmes syndicalistes de l’Alberta. Ce sont le comité de femmes de la Fédération du travail de l’Alberta (AFL) et celui du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) qui ont parrainé la conférence de cette année tenue sous le thème, Working Women: Connecting with our Communities (les travailleuses : créer des liens avec nos communautés). Des consœurs de divers syndicats de la province affiliés à l’AFL se sont rassemblées pendant trois jours au cours desquels furent présentés des ateliers et des discours centrés sur des stratégies visant à optimiser le potentiel des femmes et leur permettre d’aller de l’avant en tant que militantes syndicales.
« Les femmes font face aux mêmes difficultés peu importe où elles travaillent. C’était donc une excellente occasion de faire des échanges, d’écouter et d’apprendre à connaître des stratégies efficaces pour surmonter ces difficultés », de dire la représentante de la section locale 401 des TUAC Canada, April Albrecht. La consœur Albrecht, qui est également membre du Comité consultatif national des TUAC sur la condition féminine, fait partie d’une délégation de six consœurs de la section locale 401 ayant participé à Equinox. Les ateliers portaient sur divers sujets : équilibre entre la vie professionnelle et la vie familiale, promotion d’un meilleur accès aux garderies de qualité, prévention de la violence au travail, et utilisation des médias sociaux pour créer des liens avec les jeunes travailleurs et travailleuses.
« Les travailleuses de tout âge peuvent améliorer leur milieu de travail et leur communauté en saisissant l’occasion de renforcer la solidarité », de dire la consœur Albrecht. « Nous avons une dette l’une envers l’autre qui est celle de relever ce défi, et nous y parviendrons. »