Harper fait la guerre aux travailleurs

Stephen Harper n’a jamais professé être un adepte du mouvement syndical et les actions de son gouvernement depuis que les Conservateurs ont gagné une majorité en mai montrent combien le premier ministre déteste réellement les travailleurs et le mouvement syndical.   

Le gouvernement Harper a déclaré la guerre aux travailleurs. D’abord, la ministre du Travail Lisa Raitt a utilisé des manœuvres grossières contre les employés des postes et les agents de bord d’Air Canada en supprimant leur droit de grève. Aujourd’hui, elle dit qu’elle envisage une modification du Code canadien du travail pour définir l’économie comme un service essentiel.    

Michael Lynk, professeur de droit à l’Université Western Ontario, y voit du jamais vu. « Tout ce qu’un employeur devrait faire est de brandir le spectre de préjudice qu’une grève porte à l’économie pour que le gouvernement intervienne pour mettre fin à la grève. »    

La syndicalisation contribue énormément à l’égalisation des revenus dans notre société. Mais à mesure qu’elle diminue, la prospérité de la classe moyenne diminue aussi, et nous voyons s’agrandir de plus en plus l’écart ou l’inégalité des revenus. Si l’on permet à Stephen Harper de continuer sa guerre contre les travailleurs, l’écart deviendra encore plus grand. Stephen Harper n’avait pas reçu un mandat pour faire la guerre aux travailleurs. Il est temps qu’il mette fin à l’assaut lancé contre les syndicats et leurs membres qui travaillent dur pour créer une société juste et équitable.