Salaire minimum: en chiffres

Taux de salaire minimum par province

Selon Statistique Canada, près de 5,8 % de tous les employés du Canada travaillaient à un taux de salaire minimum fixé par leur province ou à un taux inférieur. Si la plupart des provinces ont récemment accru leurs taux de salaire minimum, les statistiques révèlent que d’autres hausses seraient nécessaires pour accroître le revenu des travailleurs pauvres et les sortir de la pauvreté. (Les chiffres de Statistique Canada montrent qu’un salarié ayant un emploi à temps plein rémunéré au salaire minimum dans une grande ville tombe à 6 000 $ en deçà du seuil de faible revenu avant impôt (SFR).

La Colombie-Britannique demeure la province qui a le taux de salaire minimum le plus bas de tout le pays, soit 8,75 $ l’heure, tandis que le Nunavut est en tête avec un taux de salaire minimum de 11 $. L’Ontario a récemment accru son taux de salaire minimum pour atteindre 10,25 $, alors que le taux de salaire minimum du Québec est de 9,65 $.

Source : Statistique Canada, mai 2011

 

La plupart des travailleurs au salaire minimum sont des femmes et des jeunes

Les jeunes travailleurs de moins de 25 ans et les femmes âgées de 25 à 54 ans représentent la majorité (81 %) des travailleurs au salaire minimum. Même lorsqu’ils font 40 heures par semaine, nombre de ces travailleurs vivent au seuil ou en dessous du seuil de la pauvreté. Les mères célibataires à faible revenu sont même plus à risque de vivre en dessous du seuil de la pauvreté et de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de leurs enfants. 

Source : L'emploi et le revenu en perspective, mars 2010

 

La plupart des travailleurs à temps partiel gagnent un taux de salaire minimum

Le taux de travail au salaire minimum était sept fois plus élevé chez les travailleurs à temps partiel que chez les travailleurs à temps plein. En fait, presque 60 %  des travailleurs au salaire minimum occupaient un emploi à temps partiel, comparativement à moins de 20 % pour l’ensemble des employés.

Source : L'emploi et le revenu en perspective, mars 2010