La Conférence internationale des femmes à Montréal accroît la solidarité au niveau mondial


La toute première Conférence internationale des femmes, qui s’est tenue du 13 au 16 août à Montréal, a réuni plus de 200 militantes des quatre coins du monde. Leur but était de mettre sur pied un réseau international de femmes ayant pour priorité les droits des femmes et les défis que doivent relever les travailleuses des pays développés comme celles des pays en voie de développement.

« C’était un formidable point de départ, à partir duquel nous intensifierons les échanges continus à l’échelle internationale entre toutes les consœurs du monde, qu’elles agissent à titre de syndicalistes, d’organisatrices communautaires ou de personnes œuvrant au niveau de la base », déclare Nancy Quiring, qui cumule les fonctions de directrice de la Région de l’Ouest des TUAC Canada et de présidente du Comité consultatif national des TUAC sur la condition féminine.
 



À l’arrière, de g. à d. : Laurie Duncan (section locale 175), Nancy Quiring (bureau national), Odette Perron (section locale 500), Emmanuelle Lopez (bureau national), Olivia-Maude Cournoyer (section locale 500)
À l’avant, de g. à d. : Reya Yazbek et Leanne Wilkins (section locale 1000A), Anouk Collet (bureau national), Jennifer Tunney (section locale 175)

La consœur Quiring était l’une des neuf militantes des TUAC Canada présentes à la conférence, qui était organisée par les associations Femmes de Diverses Origines – Women of Diverse Origins de Montréal, Gabriela des Philippines et Action Network for Marriage Migrants’ Rights and Empowerment (dont le but est de protéger de tout abus les femmes qui s’expatrient en épousant des hommes en dehors de leurs pays d’origine) ainsi qu’Asian Rural Women.

On a traité de divers thèmes aux sessions plénières et aux ateliers, y compris les suivants : Les travailleuses luttent contre l’exploitation, La santé des femmes, Les femmes et la migration, Les luttes des femmes autochtones, Les femmes de la paysannerie et des régions rurales et La violence contre les femmes, pour n’en nommer que quelques-uns.

« Bien que les expériences diffèrent suivant les pays, nous avons découvert, en les partageant entre nous toutes, que les défis auxquels doivent faire face les travailleuses de tous les pays sont les mêmes », précise la consœur Quiring.

« Les travailleuses du monde entier continuent d’être obligées de faire face à l’inégalité des salaires, à la violence, à la discrimination en matière d’emploi et aux pressions de la famille. En nous permettant de communiquer ensemble par-delà les frontières, la conférence de Montréal a constitué une première étape qui nous donnera le pouvoir d’établir une communauté internationale de consœurs ayant pris l’engagement de lutter en faveur de changements favorables aux travailleuses de tous les pays. »
 

Tess Tessalona (secrétariat de la conférence) 



Vol. X, n° 34 • 30 août 2010