Des militant(e)s réclament l’égalité pour les enfants des Premières Nations

 

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Toronto – 11 juin 2014 – À l’occasion du 6e anniversaire de la Journée nationale de réconciliation avec les communautés autochtones, des militant(e)s des TUAC Canada à Toronto se sont joints à nombre de défenseurs de la justice sociale du pays pour participer à une marche et réclamer des perspectives d’avenir égales pour les enfants des Premières Nations. Une fois réunis, les militant(e)s du bureau national et des sections locales qui prenaient part à l’événement ont procédé à la signature de lettres adressées à Stephen Harper et aux députés pour exiger que le gouvernement rétablisse la justice en faveur des enfants des Premières Nations en leur donnant accès à l’équité culturelle. Comme des centaines d’autres groupes de part et d’autre du pays, les militant(e)s ont entrepris une marche symbolique vers une boîte postale pour envoyer leurs lettres.

Cette activité, qui a lieu chaque année, fait partie de la campagne Nos rêves comptent aussi que mène la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières nations du Canada, un partenaire des TUAC Canada, dans le but de donner aux enfants des Premières nations une chance égale de grandir chez eux en santé et en sécurité, d’avoir une éducation de qualité et d’être fiers de leur culture. La marche coïncide avec la Journée de réconciliation nationale.

La Journée nationale de réconciliation commémore les excuses officielles que le gouvernement canadien a présentées aux Premières Nations en 2008 pour les abus et les souffrances causés par le système des pensionnats indiens. En vertu de ce système notoire, les enfants autochtones étaient arrachés à leur famille et envoyés dans des écoles situées loin de leur communauté, dans le but précis de les couper de leurs racines et de les assimiler à la culture dominante. Les regrets ont été exprimés par Stephen Harper à la Chambre des communes. S’il est vrai que le système de pensionnats indiens n’est plus qu’un souvenir, l’injustice envers les enfants des Premières Nations demeure, car leurs écoles reçoivent moins d’argent que celles des communautés non autochtones. Il en est de même pour les soins de santé et les services sociaux.

« Comme les autres enfants au Canada, les enfants autochtones ont tout à fait droit à un environnement scolaire sain, des logements sécuritaires et un système d’éducation d’excellente qualité », de dire le président national des TUAC Canada, Paul Meinema. « La campagne Nos rêves comptent aussi est un autre signal d’alerte pour rappeler au gouvernement Harper que les excuses ne servent à rien sans des mesures concrètes, et qu’il est grand temps de rétablir la justice pour les enfants des Premières Nations », poursuit-il.

L’initiative Nos rêves comptent aussi comprend trois campagnes de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières nations du Canada : Le rêve de Shannen en faveur d’écoles sécuritaires et confortables et d’une éducation de qualité, le Principe de Jordan visant à assurer l’accès équitable à tous les services gouvernementaux et la campagne Je suis un témoin qui aide les enfants des Premières nations à vivre en sécurité à la maison.