Une campagne de solidarité en ligne contraint le gouvernement fidjien à retirer les accusations contre des dirigeants syndicaux de l’industrie hôtelière

Narewa (Fiji) – 20 février 2014 – Les TUAC Canada et des militant(e)s syndicaux du monde entier célèbrent une victoire durement gagnée en faveur des droits syndicaux universels après qu’une fructueuse campagne de solidarité en ligne, menée par l’Union internationale des travailleurs de l’alimentation (UITA), eut contraint le gouvernement fidjien à abandonner tous les chefs d’accusation que la police avait déposés contre les dirigeants de la Fiji’s National Union of Hospitality Catering and Tourism Industries (syndicat national des travailleurs des industries de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme de Fiji) en raison d’une grève déclenchée par les syndicalistes au début de cette année.

Dan Urai et cinq autres dirigeants syndicaux ont été accusés par la dictature militaire de Fiji le 9 janvier d’avoir déclenché une « grève illégale » la veille du jour de l’An au Sheraton Fiji Resort et au Westin Denarau Island Resort and Spa, soit deux hôtels situés dans le village de Narewa qui appartiennent à Starwood Hotels & Resorts Worldwide. Fait particulièrement troublant, les dirigeants syndicaux ont été inculpés en dépit du fait qu’ils sont retournés à la table de négociation pour négocier avec la direction de l’hôtel après la courte grève

Mais grâce aux efforts de nombre de défenseurs de la justice sociale et du mouvement syndical mondial qui ont appuyé la cause par le biais des médias sociaux, ainsi qu’à la campagne en ligne menée par l’UITA pour faire pression sur le gouvernement fidjien, toutes les accusations portées contre M. Urai et les autres syndicalistes ayant pris part à l’arrêt de travail la veille du jour de l’An ont été retirées.

« L’UITA remercie toutes les personnes qui ont appuyé la campagne d’action internationale et entend poursuivre sa lutte contre la compagnie Starwood qui a procédé unilatéralement au retrait des avantages sociaux des salarié(e)s alors qu’elle cherche à éliminer la catégorie des postes à temps partiel afin de priver aux salarié(e)s l’accès à des prestations de retraite », peut-on lire dans un communiqué de presse affiché sur le site Web de l’UITA.