Rassemblement de militantes et militants à Toronto pour la Cérémonie annuelle des fraises en l’honneur des femmes autochtones disparues et assassinées

 

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Toronto – 15 février 2014 – Vendredi dernier, dans le centre de Toronto, des militantes et des militants des TUAC Canada se sont joints à un certain nombre de personnes représentant la société en général, à des chefs autochtones et à d’autres allié(e)s de leur cause pour prendre part à la neuvième Cérémonie annuelle des fraises, dont le but est de rendre hommage aux femmes autochtones qui ont disparu ou ont été assassinées.

C’est ainsi que des centaines de gens participant à la cérémonie en question se sont rassemblés devant le poste de police central de la ville afin de faire preuve de solidarité dans la lutte en faveur de cette cause et d’exiger que le gouvernement fédéral ordonne une enquête visant à apprendre ce qui est arrivé au juste à ces victimes. (Au Canada, le nombre de femmes autochtones qui ont subi ce sort depuis que le destin de ces dernières suscite l’inquiétude s’élèverait justement à plus de 582.)

Jusqu’à présent, le gouvernement ultraconservateur de Stephen Harper refuse de faire effectuer une enquête publique relativement à cette situation critique comme on le lui demande en se disant « sceptique » quant à la nécessité de s’y mettre.

Voilà pourquoi les TUAC Canada ont décidé de mobiliser la population canadienne en menant une campagne qui consiste à exiger du premier ministre Harper qu’il agisse dans les plus brefs délais. Pour y participer, il suffit de lui envoyer une lettre rédigée en ce sens et on peut la transmettre aux ami(e)s qui désireraient faire de même.

La cérémonie qui a eu lieu à Toronto n’est que l’une des nombreuses manifestations de solidarité qui se tiennent chaque année, le 14 février. C’est dans l’est de Vancouver que tout a commencé il y a plus de vingt ans. À ce moment-là, on y avait fait une manifestation silencieuse et, si on l’avait organisée, c’était pour exiger que les autorités agissent et pour honorer la vie des femmes autochtones qui avaient déjà disparu ou été assassinées.

Pour en savoir plus long sur les activités commémoratives du 14 février et sur ce qu’on peut faire pour se joindre au mouvement de la justice en faveur des femmes qui ont disparu ou ont été assassinées, il suffira d’en lire une liste non exhaustive.