Les membres de la section locale 175 qui sont en lock-out chez Horizon Plastics n’abandonnent pas

Toronto – 10 janvier 2014 – Le dimanche 5 janvier dernier, à Cobourg, la société Horizon Plastics International a mis environ 160 membres de la section locale 175 des TUAC Canada en lock-out après le rejet de l’entente de principe qu’elle leur avait proposée. Si les syndiqués l’ont refusée, c’est en raison de la nature de plusieurs des concessions que l’employeur y demandait. La nouvelle du lock-out les a surpris dans la mesure , après le vote qui venait de s’effectuer, ils espéraient que les négociations allaient reprendre pour mener à la proposition d’un accord de principe plus avantageux que le précédent.

Malgré le froid intense qui s’est récemment fait sentir, les syndiqués demeurent fermement présents au piquet de grève et refusent d’abandonner relativement à ce qui leur revient, c’est-à-dire un accord juste et équitable.

Les membres du syndicat qui travaillent chez Horizon Plastics sont très inquiets en ce qui concerne leur emploi à temps plein, qu’ils désirent préserver. Dans l’usine, qui tourne vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ceux qui travaillent à temps plein font des quarts de travail de huit heures pendant toute la semaine et ceux qui le font à temps partiel, des quarts de douze heures au cours de la fin de semaine. Or, l’employeur chercherait à faire en sorte qu’il soit possible de faire travailler en semaine des membres du personnel qu’on emploie à temps partiel, et ce, sans limiter alors leur nombre, ce qui aurait pour effet de saper la nécessité de maintenir la présence de travailleurs à temps plein ou d’en embaucher de nouveaux.

« Les inquiétudes des membres du syndicat sont fondées et tout ce qui nuirait à la préservation des emplois à temps plein est inacceptable », déclare le président de la section locale 175 des TUAC Canada, Shawn Haggerty. « Tout le monde s’est étonné en apprenant que les syndiqués se retrouvaient en lock-out, mais cette nouvelle n’a fait que renforcer le sentiment de solidarité qui les unit pendant qu’ils font le piquet de grève. »

Bien que la compagnie et le syndicat se soient rencontrés dans le but d’engager des pourparlers le 7 janvier, les deux camps n’ont pas réussi à aboutir à un nouvel accord et les syndiqués sont toujours en lock-out. Le personnel de l’usine fabrique des produits de plastique destinés à l’usage dans les logements et dans les commerces et a aussi pour tâche de les emballer.