Le chef du gouvernement conservateur Stephen Harper poursuit son offensive contre les travailleurs et travailleuses avec le projet de loi C-525

Toronto – 12 juin 2013 – Le scandale au Sénat ayant ruiné la réputation de transparence et de responsabilité du gouvernement, Stephen Harper tente de détourner l’attention en s’attaquant aux travailleurs et travailleuses du Canada, sa cible de prédilection

Comme c’était le cas lorsqu’il voulait apporter des changements à l’assurance-emploi et au programme des travailleurs étrangers temporaires, Harper s’appuie maintenant sur le projet de loi C-525 pour poursuivre sa stratégie économique qui consiste à créer des emplois à bas salaire et à s’en prendre à quiconque se dresse sur son chemin

Il a lancé sa toute récente offensive en amenant un député d’arrière-ban du parti conservateur à déposer le projet de loi C-525 – une autre loi du travail régressive digne du parti républicain aux États-Unis qui empêcherait les travailleurs et travailleuses visés par le Code canadien du travail de se joindre à un syndicat.  

Le projet de loi C-525 s’attaque à la capacité des travailleurs et des travailleuses à exercer leur droit constitutionnel de se joindre à un syndicat en apportant des modifications unilatérales au  Code canadien du travail, à la Loi sur les relations de travail au Parlement, et à la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique. Avec de tels changements, ce sera plus facile de quitter un syndicat que de s’y joindre.

Le projet de loi a été déposé sans consulter les représentants des employés ou des employeurs, ce qui est contraire à la longue tradition voulant que tout changement au Code canadien du travail passe par la consultation et le consensus.

Le projet de loi C-525 s’applique seulement aux employé(e)s des secteurs de compétence fédérale, mais s’il a du succès nous verrons d’autres gouvernements provinciaux adopter le même genre de loi du travail régressive digne du parti républicain aux États-Unis

Contribuez à la lutte contre le projet de loi C-525 et envoyez une lettre au député de votre circonscription.