Le droit d’association syndicale et le besoin d’un salaire suffisant unissent les employé(e)s de la restauration rapide de la ville de New York

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Toronto – 5 avril 2013 – Les employé(e)s de la restauration rapide de la ville de New York ont besoin de votre aide. Armés de courage, ils débrayent pour réclamer le droit d’association syndicale et l’équité et pour protester contre l’inégalité croissante entre leur paye et ce qu’ils rapportent à leurs richissimes employeurs – comme McDonalds, Wendy’s, Taco Bell, KFC et Pizza Hut – qui accumulent les profits d’une industrie de 200 milliards de dollars.  

Ces salarié(e)s demandent aux autres salarié(e)s de l’industrie de l’alimentation, aux ami(e)s et aux sympathisant(e)s d’appuyer leur campagne pour l’équité et le droit d’association syndicale en envoyant à McDonalds, Wendy’s, Taco Bell, KFC et Pizza Hut une lettre qui exprime leur dégoût pour le traitement injuste des employé(e)s de la restauration rapide.   

« Nous avons débrayé pour exiger des salaires plus élevés et le droit de se joindre à un syndicat sans intimidation. En luttant ensemble pour nos familles et nos collectivités, nous pouvons sortir de la récession l’économie toute entière et rebâtir la classe moyenne », explique le comité de syndicalisation des employé(e)s de la restauration rapide.  

Les employé(e)s de la restauration rapide de la ville de New York City et partout en Amérique du Nord vivent dans la pauvreté et ne gagnent pas un salaire suffisant pour satisfaire les besoins essentiels. Selon la campagne, de nombreux employé(e)s de la restauration rapide se nourrissent souvent à l’aide de coupons alimentaires et certains vivent dans des refuges pour sans-abri en dépit du fait qu’ils travaillent dur pour des sociétés parmi les plus grandes et les plus riches du monde.  

Cette dernière mesure prise par les employé(e)s de la restauration rapide s’inscrit dans le prolongement d’une action similaire engagée en novembre dernier quand les employé(e)s de la restauration rapide de la ville de New York ont pris part à une grève historique pour réclamer un salaire de 15 $ l’heure et le droit de se joindre à un syndicat sans intimidation. Depuis, le nombre d’adhérents au mouvement s’est accru et la détermination des salarié(e) s’est renforcée.   

« Nous sommes en grève aujourd’hui parce nous nous ne pouvons pas survivre avec des salaires de misère. Un salaire suffisant nous aidera à élever nos familles dans la dignité et contribuera du même coup à redresser l’économie toute entière. En augmentant le salaire des travailleurs, on stimule l’économie parce que ces derniers et dernières dépensent plus d’argent dans les magasins locaux », poursuit le comité.  

Appuyez cette importante campagne pour l’équité et le droit fondamental de se joindre à un syndicat en envoyant une lettre aux employeurs de la restauration rapide  les plus riches du monde.

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