La commission des relations de travail de la C.-B. rejette une tentative de supprimer certaines preuves d’exclusion

Vancouver – 16 mars 2013 – La commission des relations de travail de la Colombie-Britannique a rejeté une tentative du gouvernement du Mexique visant à supprimer certaines preuves documentaires – y compris le témoignage de plusieurs anciens représentants consulaires – qui appuient les allégations selon lesquelles le gouvernement du Mexique faisait des démarches visant à exclure certains sympathisants syndicaux en les mettant sur une liste noire de sorte qu’ils ne puissent revenir au Canada dans le cadre du programme des travailleurs migrants.   

Tel qu’indiqué dans un communiqué de presse émis antérieurement par les TUAC Canada, le gouvernement du Mexique avait revendiqué l’immunité absolue dans une tentative visant à faire écarter le témoignage de ses anciens représentants consulaires, mais la commission des relations de travail de la Colombie-Britannique a déclaré admissible, par une majorité de deux voix contre une, la preuve présentée par la section locale 1518 des TUAC Canada. Outre la mise à l’index de certains militants syndicaux, l’affaire concerne également les droits de négociation collective des travailleurs agricoles employés par Sidhu & Sons Nursery – l’entreprise qui, selon les TUAC Canada, aurait agi de concert avec le consulat du Mexique pour faire révoquer l’accréditation syndicale de la section locale en dressant une liste noire des sympathisants syndicaux.   

« C’est une décision importante pour les membres de la section locale 1518 visés par la liste noire et pour le mouvement international croissant qui s’unit pour protéger les droits des travailleurs migrants », de dire le président national des TUAC Canda Wayne Hanley. « Le refus de la commission des relations de travail d’accepter l’argument de l’immunité absolue pour justifier le maraudage syndical envoie un message très fort aux gouvernements étrangers qui croient pouvoir miner les droits syndicaux fondamentaux des travailleurs ou dissuader l’exercice de ces droits au Canada », poursuit-il.    

Malgré la décision de la commission des relations de travail, l’employeur continue de bafouer les droits syndicaux de ses employés et de faire perdre leur temps aux tribunaux en demandant une révision du refus de la commission des relations de travail.