Des militantes et des militants des TUAC Canada se joignent à la Marche à la mémoire des femmes disparues et assassinées

 

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Liens

Ottawa changes tack after report; backs committee on slain women
Globe and Mail - 15 Febraury 2013

Thunder Bay walk honours missing sisters
CBC - 15 February 2013

Calgary march remembers missing and murdered women
CBC Calgary - 15 February 2013

University of Alberta students march to remember missing and murdered Aboriginal women
Metro - 14 February 2013

Vancouver memorial march draws attention to violence against women
Straight•Com - 14 February2013

Montreal March for missing and murdered aboriginal women
CTV - 15 February 2013

Calgary – 14 février 2013 – À l’occasion de la cinquième tenue annuelle de la Marche à la mémoire des femmes disparues et assassinées, des membres des TUAC Canada ainsi que des militantes et militants du syndicat se sont joints à plus de 200 personnes représentant la population à Calgary. La manifestation qui avait alors lieu dans cette ville constitue l’un des nombreux rendez-vous auxquels on se présente un peu partout au pays chaque année, le 14 février, afin de défiler en hommage aux 700 et quelques femmes autochtones de tout le Canada qui sont mortes à cause de la violence au cours des deux dernières décennies ou dont on n’a toujours pas élucidé la disparition et à la mémoire de celles-ci.

Depuis la première fois qu’on a fait cette marche à Calgary, les TUAC Canada y participent et en encouragent l’organisation.

« La communauté que nous formons toutes et tous ensemble se réunit pour rendre hommage à l’humanité des femmes qu’on a si cruellement arrachées à leurs familles respectives », a expliqué Suzanne Dzus, femme des peuples mohawks et présidente du comité d’organisation de la marche à Calgary. « Il faut qu’on se rappelle que ces femmes étaient mères, filles, sœurs, grands-mères, tantes et nièces. Chacune d’entre elles ayant été une personne distincte et un être humain, il ne faudrait pas qu’elle fasse simplement partie des statistiques. »

Avant le début de la marche, devant les gens qui s’étaient rassemblés, les anciens des peuples autochtones ont tenu une cérémonie de prière et de purification. Ensuite, au son des tambours et sur l’air de chansons, les manifestantes et les manifestants se sont mis à avancer le long de la 17e Avenue en portant des pancartes et des découpages de publications dans lesquels étaient inscrits les noms des femmes disparues ou assassinées.  

« Si nous marchons, c’est pour ne pas oublier, mais c’est aussi pour intensifier la sensibilisation de la population au fait que la violence qu’on fait subir à nos sœurs continue », précise encore Mme Dzus. « En définitive, dans toute société où l’on tolère qu’un groupe donné soit victime de violence, personne n’est vraiment en sécurité. Il faut que nous réfléchissions pour savoir si nous désirons élever nos enfants ainsi que nos petites-filles et nos petits-fils dans un pays où l’on considérerait cette violence comme acceptable. »

Depuis un certain temps, l’Association des femmes autochtones du Canada, l’Assemblée des Premières Nations et un certain nombre d’autres associations communautaires ne cessent de demander au gouvernement Harper d’effectuer une enquête relativement à la multiplication des cas de disparition et de meurtre de femmes autochtones au Canada. Pour sa part, le gouvernement conservateur s’entête à refuser de le faire. Également, il y a deux ans, il a mis fin à tout financement du projet d’une base de données qui serait conçue exprès pour fournir des preuves à l’appui des affaires de meurtre et de disparition de femmes et de filles autochtones qui demeurent inexpliquées.