Le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

December 6 - National Day of Remembrance and Action on Violence Against Women
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Toronto – 4 décembre 2019 – Le 6 décembre, soit la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes, des collectivités de partout au pays se rassemblent pour commémorer et réfléchir à la perte tragique de quatorze étudiantes de l'École Polytechnique de Montréal, qui ont été sauvagement assassinées en 1989 simplement parce qu'elles étaient des femmes.

Trente ans plus tard, les jeunes femmes âgées de 15 à 34 ans sont celles qui courent le plus grand risque de violence au Canada, et plus de la moitié des Canadiennes seront victimes de violence physique ou sexuelle dans leur vie. Mais la violence contre les femmes et les filles ne se limite pas à nos frontières. Il s'agit plutôt d'une question de droits de la personne qui touche les femmes partout dans le monde.

Selon les Nations Unies, 818 millions de femmes dans le monde ont subi des violences sexuelles ou physiques à la maison, dans leur collectivité ou au travail. Plus d'un pays sur trois n'a pas de loi contre le harcèlement sexuel en milieu de travail et on estime que 235 millions de femmes ne sont pas protégées.

Cependant, la Convention C-190 de l'OIT intitulée Convention sur la violence et le harcèlement, pourrait améliorer la vie des femmes et de toutes les travailleuses. La convention a récemment été adoptée par l'Organisation internationale du travail (OIT), un organisme tripartite qui réunit les gouvernements, les employeurs et les travailleurs et travailleuses afin d’établir des normes du travail, élaborer des politiques et créer des programmes favorisant le travail décent pour tous.

Elle reconnaît que la violence et le harcèlement dans le monde du travail « peuvent constituer une violation des droits humains ou une atteinte à ces droits [...] mettent en péril l'égalité des chances et sont inacceptables et incompatibles avec le travail décent ».

« Ce 6 décembre, nous envoyons un message clair que la violence doit être dénoncée sur tous les fronts, y compris au travail », déclare Paul Meinema, président national des TUAC Canada. « La Convention C-190 de l'OIT reconnaît le droit de chacun(e) à un milieu de travail exempt de violence et de harcèlement, et nous exhortons le gouvernement fédéral à la ratifier. »

Vous pouvez agir sur cette question importante en vous joignant aux TUAC, ainsi qu'au Congrès du travail du Canada et à tous ses affiliés, pour demander au gouvernement du Canada de signer la Convention C-190 de l'OIT. Cliquez ici pour envoyer votre message aujourd'hui. Les militant(e)s peuvent également contribuer à sensibiliser la population à la violence faite aux femmes en participant à la campagne #PAScorrect. Et pour en apprendre plus sur le travail des TUAC Canada visant à mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles, consultez notre page Web sur les femmes et l'égalité des sexes.