11 octobre : Les TUAC Canada soulignent la Journée nationale d’affirmation de son identité

Toronto – 8 octobre 2019 – La Journée nationale d’affirmation de son identité a été instituée en 1988. Elle a été commémorée pour la première fois à l’occasion de l’anniversaire de la Marche nationale pour les droits des homosexuels et des lesbiennes qui a eu lieu à Washington. Cette journée sert à attirer l’attention sur l’affirmation d’identité liée à l’appartenance à la communauté LGBTQQIP2AA+. Elle revendique également l’inclusion sociétale pour les personnes de genres divers. Depuis qu’elle a été soulignée pour la première il y plus de trente ans, la Journée nationale d’affirmation de son identité est devenue une occasion que les communautés LGBTQQIP2AA+ et leurs alliés commémorent partout. Cette journée bénéficie de l’appui de la campagne sur les droits de la personne (CDP) ainsi que du soutien du Fonds d’Égale Canada pour les droits de la personne et de celui du Centre canadien pour la diversité des genres et de la sexualité.

L’affirmation de son identité n’est pas une chose que l’on fait une fois pour toute, et son impact n’est pas non plus toujours positif. Selon la CDP, un travailleur ou une travailleuse LGBTQ+ sur dix quitte son emploi en raison du fait que son milieu de travail n’accepte pas les personnes LGBTQ+. Au Canada, un sondage sur la fierté en milieu de travail a révélé que pour un total de 814 répondant(e)s, une personne sur trois ne considérait pas son lieu de travail comme un espace sécuritaire et inclusif pour les employé(e)s LGBTQQIP2AA+. D’autre part, 69 % des entreprises du Canada n’ont aucune personne LGBTQQIP2AA+ qui fait partie de leur équipe de direction. De toute évidence, si nous voulons réellement que l’inclusion et l’appartenance fassent partie des valeurs canadiennes, il convient de prendre les mesures qui s’imposent pour que l’accès à des espaces sécuritaires devienne une priorité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du milieu de travail.

Si l’identité de genre et l’orientation sexuelle sont des valeurs que la Loi canadienne sur les droits de la personne a reconnues en 2017, les personnes LGBTQQIP2AA+demeurent la cible de violence à des niveaux bien plus importants que leurs homologues hétérosexuels. Selon l’Enquête sociale générale de Statistique Canada, 69 sur 1 000 des personnes hétérosexuelles du Canada seraient victimes d’agression sexuelle ou physique ou de vol. Mais ce chiffre passe à 142 dans le cas des lesbiennes et des homosexuels, et à 267 dans le cas des personnes bisexuelles.