Aperçu du secteur de la vente au détail des aliments

Toronto – 14 août 2019 – Une enquête par filière réalisée par Statistique Canada sur les ventes au détail d’aliments au premier trimestre révèle une hausse de 4 % du total des ventes au détail des aliments et des produits alimentaires en supermarché.

▪ Les chiffres d’affaires ont augmenté de seulement 2 % dans le cas des magasins de marchandises diverses, c’est-à-dire les grandes surfaces qui vendent aussi des aliments. Il est étonnant de voir les supermarchés réaliser un taux de croissance supérieur à celui des magasins de marchandises diverses pour ce qui est des ventes de produits alimentaires. Pendant la période remontant à 2004, les supermarchés n’avaient jamais sinon rarement réalisé un taux de croissance supérieur à celui des magasins de marchandises diverses.

▪ L’inflation du prix de détail des aliments aura probablement des effets bénéfiques pour les marges bénéficiaires des épiciers au cours du trimestre actuel. Vu le plafonnement des coûts des produits emballés au niveau des fabricants, il est évident que la hausse des prix au détail ne résultait pas d’une pression sur les coûts.

▪ Une fois de plus en juin, les légumes frais étaient principalement responsables de l’inflation au niveau des magasins d’alimentation. Il s’agissait du neuvième mois consécutif où le prix des légumes frais avait doublé.

▪ Compte tenu de l’évolution des prix de détail des produits de consommation emballés et des prix de détail des aliments de manière globale, il paraît que les produits de consommation emballés (aliments emballés, boissons, articles de toilette, médicaments en vente libre et autres produits ménagers) pourraient bien être des facteurs qui alimentent l’inflation, c’est-à-dire des facteurs qui font augmenter l’inflation des prix des produits alimentaires, les produits frais représentant une différence de 1 à 2%  sur l’ensemble du panier.

SOURCE : « Snapshot », Kevin Grier Market Analysis and Consulting Inc., www.kevingrier.com.