Hudak s’attaque aux travailleurs de l’Ontario avec son livre blanc sur des « marchés du travail flexibles »

Toronto – 21 janvier 2013 – Alors que les riches ne cessent de s’enrichir et que le reste de la population se débat pour garder la tête hors de l’eau, Tim Hudak et les Conservateurs ontariens publient un document de politique qui attaque les travailleurs et le rôle des syndicats.

Sous prétexte de moderniser le droit du travail de la province, la politique de Hudakintitulée « Les voies de la prospérité : des marchés de travail flexibles » – entraînerait une baisse des salaires et une réduction des avantages sociaux pour les travailleurs et travailleuses de la province.

Pour Hudak, l’idée d’une main-d’œuvre « flexible » signifie l’augmentation d’une main-d’œuvre précaire à bas salaire qui ne fera que creuser davantage l’inégalité croissante entre les 1 % les plus riches et le reste d’entre nous

À l’image des Républicains aux États-Unis, Hudak voudrait convertir l’Ontario en un état acquis au « droit au travail » les syndicats se voient priver de la possibilité de défendre les intérêts de leurs membres et les droits des salariés sont bafoués.

En 2011, sept des dix taux de chômage les plus élevés aux États-Unis ont été enregistrés dans des États qui ont adopté le « droit au travail ». Dans ces États, tous les employés, syndiqués ou non syndiqués, ont subi des baisses de salaire et les travailleurs sont moins susceptibles de bénéficier des régimes de retraite financés par l’employeur que les travailleurs vivant dans des États fondés sur la négociation libre.

« Peut-être que Hudak est en rogne et qu’il cherche des boucs émissaires pour son piètre résultat aux dernières élections provinciales, ou peut-être qu’il a mal digéré ses revers à répétition en justice contre la Working Families Coalition (coalition des familles ouvrières) », explique le président national des TUAC Canada Wayne Hanley. « Quelle que soit la raison, ses propositions sont vindicatives et destructrices, et ne visent qu’à remplir les poches des PDG, en rendant encore plus difficiles les conditions de vie des travailleurs et travailleuses de l’Ontario. »