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Moose Jaw et Saskatoon (Sask.) – 5 novembre 2018 – Forts de l’appui de la population locale et des militant(e)s des TUAC partout au pays, les membres de la section locale 1400 des TUAC Canada qui font la grève contre la coopérative de Saskatoon et celle de Moose Jaw tiennent bon.    

La grève contre la coopérative de Moose Jaw a débuté le 2 octobre dernier. Ce jour-là, quelque 200 membres ont érigé des piquets de grève devant les épiceries, les stations-service et les quincailleries de la coopérative dans toute la région. Le 1er novembre, les quelque 900 membres de la coopérative de Saskatoon ont eux aussi déclenché une grève après avoir rejeté une offre finale.

Si les employé(e)s des deux différentes coopératives ont décidé d’aller en grève, c’est parce que les membres de l’équipe de direction de ces établissements voulaient leur imposer un système salarial à deux vitesses et obtenir des réductions salariales et d’autres concessions.    

« Ce sont les employeurs qui ont poussé les salarié(e)s à la grève », de dire Norm Neault, président de la section locale 1400 des TUAC Canada. « Ils veulent remplacer les principes de la coopérative par un système axé sur la cupidité qui fait passer le profit avant les gens, leurs familles et leur collectivité.

Les membres de la direction de la coopérative de Saskatoon et de celle de Moose Jaw ont tenté de maintenir les établissements ouverts, mais ils sont restés vides la plupart du temps en raison des solides piquets de grève et du soutien dont les grévistes bénéficiaient auprès de la population. « Les responsables de la coopérative ont perdu de vue ce que la communauté recherche », a déclaré Paul Meinema, président national des TUAC Canada, sur la ligne de piquetage à Saskatoon le 3 novembre. « Au lieu d'améliorer la communauté, la coopérative contribue à l'écart salarial entre les sexes et au travail précaire; cela un réel changement par rapport à la raison d’être du mouvement coopératif en Saskatchewan. »

« Nous demandons aux membres de la population d’aller faire leurs emplettes ailleurs tant que les employé(e)s des coopératives n’auront pas un contrat juste et équitable, ce jusqu’à la fin de grève », poursuit le confrère Neault. « Les membres sont courageux et ils bénéficient de l’appui de la Caisse d’indemnité nationale, d’autant plus qu’ils sont déterminés à obtenir un contrat juste dans lequel les valeurs du mouvement des coopératives qui renforce nos collectivités sont des conditions sine qua non.   

Passez à l’action. Manifestez votre appui en faveur de l’équité en envoyant un message à la coopérative de Saskatoon et à la coopérative de Moose Jaw pour leur demander de respecter les principes des coopératives et les gens qui y travaillent.