Rectifions les faits dans le dossier de Calèches Québec

Québec (Qué.) – 10 septembre 2018 – C’est dans la consternation la plus totale que la section locale 501 du syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce (TUAC) a appris l’intention de Calèches Québec de cesser ses activités à la fin du mois d’octobre.

Le syndicat s’explique mal cette décision alors que tout était mis en place afin d’obtenir une paix syndicale avec l’employeur, et ce, pour les trois prochaines années. C’est d’autant plus malheureux que l’employeur soit sorti sur la place publique pour décrier les TUAC en omettant sciemment de dire que le syndicat lui avait soumis, le 14 août dernier, une proposition qui devait être discutée devant la conciliatrice.

Malheureusement, l’employeur n’a pas jugé bon de venir en discuter lui-même lors des rencontres prévues à cet effet à l’exception de celle du 27 août dernier, où il s’est présenté avec plusieurs heures de retard pour annoncer qu’il fermait son entreprise, tuant ainsi dans l'œuf toute tentative de règlement.

Voici les grandes lignes de la proposition syndicale qui a été écartée par l’employeur :

        (Rappelons que la convention collective est échue depuis deux ans déjà. Donc, si l’on signait pour trois autres années, le gel salarial durerait cinq ans.)

« On s’explique mal la décision de l’employeur. Les salarié(e)s sont déterminé(e)s à lutter pour défendre leurs droits et nous serons à leurs côtés tout au long de ce processus. Nous espérons reprendre rapidement les discussions avec l’employeur devant la conciliatrice afin de régler cette impasse », déclare Alain Lachaîne, président de la section locale 501 des TUAC.