Six façons dont le chef du gouvernement Stephen Harper tue la démocratie

TORONTO – 7 janvier 2013 –  Pour bon nombre de Canadiens et de Canadiennes, la mention « Canada : le Grand Nord fort et libre » signifie que nous sommes libres de vivre dans une société démocratique nous avons droit à la liberté d’expression et d’association. Mais, sous le régime de Stephen Harper, le chef du gouvernementbeaucoup de citoyens et de citoyennes se demandent si la démocratie se meurt.

Lorsqu’on considère les mesures prises par Stephen Harper, il est facile d’aboutir à la conclusion que la démocratie se meurt au Canada à cause de Stephen Harper et des conservateurs.

Que fait donc le chef du gouvernement Harper pour tuer la démocratie?

1.       Il abuse le concept de la prorogation, sans en subir les conséquences  à cause des ministres et des députés d’arrière-ban totalement soumis, ce qui donne lieu à des lois autoritaires.

2.       Il regroupe divers sujets qui n’ont aucun lieu entre eux dans ce qui est normalement un projet de loi d’exécution du budget, et ensuite limiter le débat du comité sur différentes questions

3.       Il nomme des valets du parti au Sénat à condition qu’ils appuient des lois ou des propositions particulières 

4.       Il élimine le financement des partis politiques afin de réduire au silence les partis de l’opposition

5.       Il s’attaque à l’idée du pluralisme en coupant le financement à tous les groupes qui ne sont pas en faveur des conservateurs

6.       Il mène une attaque en règle contre les organisations syndicales. Franklin Roosevelt a eu à dire : « Une des caractéristiques de tout pays libre et démocratique est qu’il soit doté de syndicats libres et indépendants. » Et il est bien établi que la véritable démocratie ne peut fonctionner sans un mouvement syndical fort, mais le gouvernement Harper est antisyndical comme très peu de gouvernements canadiens l’ont été auparavant.

 

Dans son programme électoral de 2011, Stephen Harper n’a fait aucune mention de la réforme du droit du travail, mais qu’a-t-il fait depuis l’élection?

 

Bien que la liberté d’association soit protégée par la Charte, le chef du gouvernement Stephen Harper refuse de respecter les droits des travailleurs et des travailleuses au Canada.

Au cours de l’année à venir, nous ne pouvons pas nous croiser les bras et laisser Stephen Harper faire à sa guise. Nous devons continuer d’appuyer nos collègues de travail et les membres de notre syndicat pour qu’ils participent davantage à la vie politique. Nous devons intensifier nos efforts de lobbying auprès des hommes et des femmes politiques pour faire en sorte que notre voix soit entendue. Mais surtout, nous devons élire des hommes et des femmes politiques et un gouvernement qui aient à cœur de servir une société libre et démocratique.