4 avril 2018 : Les TUAC Canada célèbrent la Journée des droits des réfugiés

4 avril 2018 : Les TUAC Canada célèbrent la Journée des droits des réfugiés

Toronto – 29 mars 2018 – Partout au Canada, le 4 avril est reconnu comme la Journée des droits des réfugiés. En effet, c’est en cette journée qu’on commémore la décision historique que rendait la Cour suprême du Canada le 4 avril 1985, décision en vertu de laquelle elle reconnaissait aux personnes revendiquant le statut de réfugié au Canada le droit à toute la protection garantie par la Charte canadienne des droits et libertés.

Les réfugiés viennent au Canada  avec des espoirs et des rêves de créer une vie meilleure pour eux-mêmes et les gens de leur famille, et aussi de trouver des occasions leur permettant de jouer un rôle utile au sein de leurs nouvelles collectivités. Seulement en 2016, le Canada a accueilli quelque 46 700 réfugiés. Il s’agit du nombre de réfugiés le plus élevé admis au Canada en une seule année depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur l’immigration de 1978.

Malgré cette réalisation remarquable, de nombreux réfugiés sont victimes d’actes de haine et d’intolérance.

Dans nos lieux de travail et nos collectivités, nous devons tous et toutes nous faire un devoir de combattre l’intolérance à chaque fois qu’elle se manifeste tout en reconnaissant l’immense gain que réalise le Canada avec l’arrivée des milliers de familles de réfugiés. Nous devons aussi nous engager dans la lutte contre les lois injustes qui sont discriminatoires à l’égard des réfugiés comme le paragraphe 38 (1) de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, lequel refuse la résidence permanente à une famille entière si l’un des membres de la famille est considéré comme un fardeau excessif pour le système de santé canadien.  

Alors que la Journée des droits des réfugiés est un rappel de ce que notre pays peut réaliser si nous agissons avec nos meilleures intentions, elle représente aussi une occasion de reconnaître notre passé et d’en tirer des leçons, et aussi de lutter afin d’assurer un avenir plus juste pour tous ceux et celles qui considèrent le Canada comme leur pays. Le 4 avril de cette année, n’oublions pas les valeurs que nous défendons et rappelons-nous que la démocratie ne pourra se réaliser que lorsque les voix de tous les salarié(e)s indistinctement seront entendues.

 

Solidairement,

 

Paul R. Meinema
Président national