Les 14 et 15 février, on fait voir qu’on a un cœur

Toronto – 7 février 2018 – Les 14 et 15 février prochains, les militantes et les militants auront l’occasion de montrer aux gens qu’ils ont un cœur et de manifester leur solidarité avec les enfants des Premières Nations par souci de l’amélioration de leurs perspectives d’avenir et par préoccupation de la justice et de la sécurité pour les femmes et les filles.

Chaque année, la journée Ayez un cœur pour les enfants des Premières Nations constitue une occasion unique de demander aux pouvoirs publics d’assurer un financement des services destinés aux enfants des Premières Nations vivant dans les réserves qui soit égal à celui des services de la même nature offerts aux autres enfants du pays. Il s’agit là d’une activité menée à l’initiative de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations (SSEFPN), c’est-à-dire une campagne organisée par les jeunes qui s’inscrit dans le mouvement de la réconciliation entre les Autochtones et les allochtones en vue de contribuer à veiller à ce que les enfants des Premières Nations aient des chances acceptables de grandir dans des conditions sûres chez eux, de recevoir une bonne éducation et de vivre en bonne santé tout en étant fiers de leur identité. 

À l’occasion de la journée Ayez un cœur pour les enfants des Premières Nations, un peu partout dans le pays, il y a des dizaines de manifestations et autres activités qui sont organisées. Pour participer à l’une de celles qui auront lieu près de chez soi le 14 février ou se joindre à celle qui se tiendra sur la colline du Parlement à Ottawa le 15 février, il suffit d’aller se renseigner à la page Web située à l’adresse https://fncaringsociety.com/fr/journée-ayez-un-coeur.  

Chaque année, depuis la première fois où elle s’est tenue, les TUAC Canada appuient la campagne de sensibilisation de la SSEFPN. À ce sujet, le président national des TUAC Canada, Paul Meinema, déclare : « Il s’agit là d’une question sur laquelle il faut que notre soutien soit indéfectible. Le financement des programmes d’éducation et des services sociaux destinés aux enfants des Premières Nations vivant dans les réserves demeure considérablement inférieur à celui qu’on assure dans le cas des programmes et des services équivalents pour les autres enfants du Canada. Comme le Tribunal canadien des droits de la personne l’a déterminé, c’est une discrimination à laquelle on doit absolument mettre un terme. » 

À un certain nombre d’endroits, aux quatre coins du pays, c’est également le 14 février que se tient la Marche à la mémoire des femmes disparues et assassinées. Si les manifestations et les veillées se faisant à cette occasion ont lieu, c’est en hommage aux milliers de femmes et de filles qui ont perdu la vie en étant victimes de violences physiques, psychologiques ou affectives et par respect à leur égard. De même, en y prenant part, on contribue à attirer l’attention des gens sur la proportion démesurée des cas de disparition ou de meurtre en général au Canada que représentent les femmes et les filles autochtones qui disparaissent ou sont assassinées. La Marche à la mémoire des femmes disparues et assassinées constitue d’ailleurs une occasion de faire preuve de solidarité dans la lutte visant à faire en sorte qu’un jour, il n’y ait plus aucune femme qui subisse des violences. 

Voici quelques-unes des manifestations qui se tiendront précisément le 14 février.

À Toronto, 13e cérémonie annuelle des fraises pour les femmes, les filles, les personnes transgenres et les gens bispirituels autochtones

Endroit : poste de police central, au 40, rue College, à l’intersection de la rue Bay

Dès midi et demi (12 h 30)

Seules les pancartes et les banderoles portant des inscriptions à la mémoire des femmes qui ont perdu la vie en subissant des violences seront permises.

À Vancouver (quartier du centre est), Marche commémorative annuelle du 14 février en mémoire des femmes portées disparues et assassinées  

Endroit : salle de spectacle du centre communautaire Carnegie (401, rue Main)

Début du rassemblement à 10 h 30

Début de la marche à midi (12 h)

À Calgary, 10e Marche commémorative annuelle de la Saint-Valentin en mémoire des femmes portées disparues et assassinées  

Endroit : temple Scarboro de l’Église Unie du Canada, au 134, avenue Scarboro Sud-Ouest  

Début du rassemblement à 18 h 30

Début de la marche à 19 h

Si l’on désire se renseigner sur les autres marches du 14 février qui sont organisées un peu partout dans le pays, il s’agit de se tourner vers les médias sociaux.

Pour en savoir plus long sur l’œuvre et sur les activités des TUAC Canada en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes, il suffit de se rendre à la page Web se trouvant à l’adresse www.tuac.ca/femmes. Également, si l’on souhaite obtenir de plus amples informations relativement à ce que font les TUAC Canada dans le domaine de la réconciliation, on peut le faire en allant à celle qui est située à l’adresse www.tuac.ca/reconciliation.