2017, année de bienfaits pour les travailleuses et les travailleurs de l’Alberta

Edmonton – 8 janvier 2018 – L’an dernier, au cours de l’été, le gouvernement néo-démocrate de l’Alberta a considérablement modifié quelques-unes des lois provinciales sur le travail et sur les relations de travail, lesquelles, en fait, étaient les plus anciennes au Canada. Si les modifications dont il s’agit là ont ainsi été apportées à ce moment-là, c’est en raison du fait que la manière dont on s’y prend, de nos jours, pour mener une carrière ou la vie familiale ou bien les deux à la fois n’aurait vraiment plus grand-chose à voir avec ce qu’on faisait à ces points de vue il y a une trentaine d’années et que, malgré cela, le code des normes du travail et celui des relations de travail de la province n’avaient pas du tout suivi.

En vertu de la loi 17, dont le but déclaré est de voir à ce que justice soit faite dans tous les milieux de travail et à ce qu’on puisse concilier le travail et la vie familiale, par exemple, les travailleuses et les travailleurs de l’Alberta jouiront désormais des mêmes droits que les autres Canadiennes et Canadiens en général tout en bénéficiant des mêmes protections qu’eux. La nouvelle loi, entre autres éléments nombreux d’une importance majeure, prévoit l’arbitrage en cas de nécessité lors de la négociation d’un premier contrat collectif de travail, l’accréditation d’un syndicat fondée sur les adhésions à celui-ci, l’extension de la protection du code provincial des relations de travail aux travailleuses et travailleurs agricoles et la garantie du droit de prendre des journées de congé de maladie. 

De même, en décembre dernier, ce gouvernement néo-démocrate a fait adopter le projet de loi 30, intitulé An Act to Protect the Health and Well-being of Working Albertans (« loi visant à assurer la protection de la santé et du bien-être des travailleuses et travailleurs de l’Alberta »), dont le but est précisément d’améliorer le soutien assuré aux gens qui ont subi un accident au travail tout en modernisant la réglementation en matière de santé et de sécurité en milieu de travail. Or, si la nouvelle loi en la matière comporte toutes les modifications qu’elle doit apporter à l’ancienne législation pour la première fois en une quinzaine d’années, c’est qu’au préalable, le gouvernement s’était chargé d’effectuer le premier examen d’ensemble de la loi provinciale sur la santé et la sécurité au travail en une quarantaine d’années tandis qu’un organisme indépendant s’occupait de la révision du système provincial d’indemnisation des personnes ayant subi un accident au travail. 

En fait de changements effectués dans le système en question, on pourra relever, par exemple, l’élimination de tout plafond de rémunération assurable, le versement d’une somme forfaitaire en cas d’accident mortel au travail, la création d’un bureau chargé de s’intéresser aux procédés exemplaires en vue d’aider les travailleuses et les travailleurs à se retrouver dans tout cela et l’amélioration de la protection d’assurance en cas d’accident ou d’incident nuisant à la santé psychologique de la personne qui l’a subi, ce qui comprend les situations de trouble de stress post-traumatique (TSPT).  

Dorénavant, grâce aux modifications apportées à la loi provinciale sur la santé et la sécurité au travail, les travailleuses et les travailleurs de l’Alberta, tout comme celles et ceux d’ailleurs en général au Canada ainsi que la plupart de celles et ceux dont le travail relève de la réglementation d’autres ordres de gouvernement, seront également protégés sur ce plan. Ainsi, à l’heure actuelle, on leur reconnaît le droit de refuser d’exécuter une tâche dangereuse sans qu’on ne les prive de tout ou partie de leur rémunération ou bien de leurs avantages sociaux et celui d’être au courant de tout danger pouvant se manifester ou les toucher en milieu de travail, on impose dans leur intérêt la création des comités mixtes de santé et de sécurité au travail et on leur assure la possibilité d’y obtenir les renseignements essentiels en matière de santé et de sécurité. En outre, il est désormais prévu qu’on leur assure une protection adéquate en cas de violences ou de harcèlement au travail.  

Par le moyen de toutes ces modifications, qui auront bel et bien été effectuées malgré l’opposition ferme du Parti conservateur uni (PCU), l’Alberta rattrape la plupart des autres provinces et territoires ainsi qu’en majeure partie les autres ordres de gouvernement du pays. La domination des conservateurs au pouvoir ayant pris fin il y a quelques années à peine, au bout de 44 ans, il est bien que le gouvernement actuel se soucie réellement des intérêts des travailleuses et travailleurs de l’Alberta. Sous la première ministre néo-démocrate Rachel Notley, l’État souhaite veiller à ce que les gens soient traités de façon équitable et juste au travail et à ce qu’ils puissent toujours retourner en bonne santé à tous les points de vue auprès de leurs familles respectives au terme de la journée de travail. Donc, au lieu de la tourner en dérision, on devrait applaudir à l’œuvre de ce gouvernement puisque celle-ci a pour mérite de faire avancer la province.