Des militant(e)s des TUAC Canada s’expriment sur le projet de loi 148

Debora De Angelis, directrice régionale des TUAC Canada pour l’Ontario, prend la parole devant le Comité permanent des finances et des affaires économiques lors de l’audience sur le projet de loi 148.

Toronto – 15 novembre 2017 – Des militant(e)s des TUAC Canada ont récemment pris part à une audience publique portant sur le projet de loi 148, Loi de 2017 pour l’équité en milieu de travail et de meilleurs emplois. Ils ont profité de l’occasion pour présenter des observations et réclamer l’adoption d’un système d’accréditation par signatures, l’institution d’un système prévoyant l’imposition d’une première convention collective et le droit à l’équité salariale pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs de l’Ontario.

Le projet de loi 148, qui se trouve à l’heure actuelle en deuxième lecture, est une initiative prise par le gouvernement de l’Ontario pour faire suite à l’Examen portant sur l’évolution des milieux de travail et au processus de consultation où l’on examinait les lois et les normes du travail de la province pour la première fois depuis une génération. Suite à l’examen, le gouvernement s’est engagé à améliorer la législation du travail de l’Ontario en prenant les mesures qui s’imposent pour faire passer le salaire minimum de la province à 15 $ d’ici 2019, augmenter le nombre de jours de congé annuel et de congé personnel auxquels ont droit les salarié(e)s et renforcer les droits syndicaux dans certains secteurs de l’économie.   

Lors de l’audience qui s’est tenue le 2 novembre dernier,la directrice régionale des TUAC Canada pour l’Ontario, Debora De Angelis, a présenté au Comité permanent des finances et des affaires économiques les mémoires officiels des TUAC Canada sur le projet de loi 148. Dans ce document, les TUAC Canada réclament l’insertion de certaines mesures de réforme dans le projet de loi, plus précisément :

En outre, grâce aux efforts de lobbyisme des militant(e)s des TUAC Canada, un amendement a été ajouté au projet de loi 148 pour améliorer une disposition accordant 10 jours de congé non rémunéré aux survivant(e)s de la violence familiale et sexuelle. Grâce au nouvel amendement, cinq de ces 10 jours seraient rémunérés, ce qui fournirait à ces victimes un soutien additionnel pour les aider à se rétablir et à se trouver un nouveau logement.  Si le projet de loi 148 est adopté, l’Ontario deviendrait la troisième province à accorder un congé rémunéré aux victimes de violence familiale et sexuelle.   

« Si notre syndicat accueille favorablement de nombreuses dispositions du projet de loi 148, il  reste beaucoup à faire en vue d’améliorer les droits syndicaux pour tous les salarié(e)s, protéger les employé(e)s en quête d’un premier contrat collectif de travail, et s’assurer que les salarié(e)s effectuant un travail similaire ou identique reçoivent un salaire égal », de dire le président national des TUAC Canada, Paul Meinema. « C’est pourquoi les TUAC Canada encouragent le gouvernement de l’Ontario à profiter pleinement de cette occasion unique qui ne se présente qu’une fois par génération pour renforcer la législation du travail de la province en consacrant dans le projet de loi 148 le système d’accréditation par signatures, le système prévoyant l’imposition d’une première convention collective ainsi que le principe de l’égalité salariale pour un travail de valeur égale », poursuit le chef des TUAC.