Demandez aux entreprises Mark’s et Sport Chek à quel point leurs usines d’approvisionnent sont sécuritaires

À la veille du quatrième anniversaire de l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza, les TUAC Canada lancent un appel à leurs membres, leurs militant(e)s et leurs partenaires pour leur demander d’aider à vérifier les conditions de travail des ouvrières et ouvriers de l’industrie du vêtement au Bangladesh.

Il y a quatre ans, le 24 avril, l’immeuble du Rana Plaza s’est effondré sur des ouvrières et ouvriers qui travaillaient à l’usine, faisant 1 129 morts et des centaines de blessés.    

Face au tollé qui s’est élevé partout dans le monde au lendemain de la tragédie, l’industrie du vêtement, y compris de nombreux détaillants canadiens, promettait de faire mieux en rendant les usines plus sécuritaires et en respectant les droits des salarié(e)s. 

Si les conditions de travail se sont quelque peu améliorées dans l’industrie suite au désastre du Rana Plaza, de nombreuses fabriques de vêtements du Bangladesh demeurent dangereuses pour les ouvrières et ouvriers. De surcroît, le gouvernement de ce pays a récemment lancé une offensive contre des militant(e)s syndicaux qui réclamaient un salaire suffisant, et les salarié(e)s font encore face à des obstacles qui les empêchent de former des syndicats pour négocier en leur faveur et défendre leur cause dans le dossier de la santé-sécurité. 

Les détaillants canadiens Mark’s et Sport Chek sont approvisionnés par 67 fabriques de vêtements implantées au Bangladesh. Mais on ignore tout de ces fournisseurs car les entreprises ne veulent pas les identifier. Nous nous trouvons ainsi dans l’impossibilité de vérifier si les entreprises ont apporté  les améliorations promises en matière de santé et de sécurité. Bref, il est temps de passer à l’action et de demander aux entreprises Mark’s et  Sport Chek à quel point les usines qui les approvisionnent au Bangladesh sont sécuritaires.