Premier contrat des membres de la section locale 1518 des TUAC à l’église First United

Vancouver – 11 avril 2017 – Les membres de la section locale 1518 des TUAC Canada à l’emploi de la First United Church (église First United), située dans le quartier est du centre-ville de Vancouver, ont ratifié une première convention collective.

Ces nouveaux membres à la First United offrent des programmes et des services de représentation, de logement, de repas et d’orientation sociale. L’église vient en aide aux personnes sans-abri et à celles qui sont aux prises avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie.  

Dès la première année du contrat, les membres recevront des hausses salariales allant de 3 % à 11 %, certaines catégories d’emploi auront droit à une hausse supérieure à 30 %. Tous les membres recevront une augmentation salariale subséquente de 2,5 % le 1er août 2017, ainsi qu’une autre augmentation de 2 % le 1er août 2018. 

« La triste réalité est que ce type de travail est souvent précaire et mal rémunéré », déplore Kim Balmer, adjointe exécutive de la section locale 1518 des TUAC Canada. « Lors des pourparlers, nos membres les mieux rémunérés ont accepté de renoncer à une hausse salariale supérieure afin que leurs collègues qui gagnent un salaire moindre puissent obtenir un taux de 15 $ l’heure ou plus. Ils voulaient s’assurer que les gardiennes et gardiens et les plongeuses et plongeurs gagnent un salaire suffisant », explique la consœur Balmer.  

Le nouveau contrat comporte des clauses qui favoriseront davantage de postes à plein temps et permettront aux salarié(e)s d’accéder à des catégories offrant des salaires plus élevés. Le comité de négociation a pu également réaliser de solides clauses en matière de santé et de sécurité. « Les clients auxquels les membres offrent des services sont souvent des gens qui souffrent de problèmes de santé mentale et de toxicomanie non traités et qui peuvent devenir  violents. Ils doivent aussi composer avec des cas de surdose liés à la crise des opioïdes qui sévit en Colombie-Britannique. Nous nous sommes donc assurés que la convention collective comporte des clauses permettant aux salarié(e)s de faire face à des incidents graves et des comportements agressifs », précise la consœur Balmer.