Christy Clark s’enfonce encore plus dans la bassesse

Toronto – 21 février 2017 – Après avoir passé une semaine entière à accuser les Néo-démocrates d’avoir piraté le site Web du Parti libéral de la Colombie-Britannique, sans fournir aucune preuve pour étayer l’accusation, la première ministre Christy Clark a été contrainte de s’excuser pour ses accusations diffamatoires auprès de John Horgan, chef du Nouveau Parti démocratique de la Colombie-Britannique.   

La saga a commencé lorsqu’un journaliste a appris d’une source anonyme qu’on pouvait facilement obtenir sur le site Web du Parti libéral de l’information sur des donatrices et donateurs du secteur privé, ce qui constituerait apparemment une violation de la législation régissant la protection de la vie privée. Le journaliste ayant informé le Parti libéral de la violation, l’hyperlien d’accès aux données relatives aux donatrices et donateurs a été désactivé. Mais au lieu d’admettre qu’il s’agissait d’une erreur commise à l’interne, les Libéraux ont préféré lancer pendant toute une semaine une campagne des plus bizarres pour convaincre la population que leur site Web a été piraté. Sans en fournir la moindre preuve, Christie Clark a affirmé que le Nouveau Parti démocratique de la Colombie-Britannique tentait de saboter le processus démocratique en piratant les ordinateurs du Parti libéral. Si c’était bien le cas, il s’agirait là d’un acte criminel.  

Or, ni Clark ni les Libéraux n’avaient aucune preuve à présenter pour étayer leurs accusations scandaleuses. Dégoûtée, la députée provinciale indépendante Vicki Huntington a fini par révéler qu’elle était la source de l’information que le journaliste a relayée. Elle a expliqué que la découverte a été faite plus précisément par un membre de son personnel qui s’était rendu sur le site Web du Parti libéral et qu’il n’était pas nécessaire de pirater le site vu que l’information était accessible au grand public.    

Les accusations de Christy Clark à l’effet que le NPD de la Colombie-Britannique a tenté de pirater le site Web du Parti libéral a rendu furieuse Vicki Huntington. « Je n’en pouvais plus quand j’ai entendu les déclarations de la première ministre accusant le NPD d’activité criminelle et quand elle osé dire que ce « piratage » du site Web du Parti Libéral était une atteinte à la démocratie », a expliqué la députée Huntington. C’est alors que celle-ci a décidé de sortir du silence. Elle était indignée de voir Christy Clark accuser faussement son adversaire politique de porter atteinte à la démocratie alors que son propre gouvernement a été éclaboussé par de nombreux scandales au cours de son mandat.    

Vers la fin de la semaine, les méfaits de la première ministre Christy Clark  qui tentait de dénigrer le NPD de la Colombie-Britannique étaient connus de tous, et la seule porte de sortie qui lui restait était de présenter des excuses au chef du NPD.

À la fin de 2016, un des ministres du Cabinet libéral avait dit ceci à propos de la prochaine élection en Colombie-Britannique : « Je m’attends à ce que cette campagne électorale soit une des plus laides qu’on n’aura jamais vues, et cette laideur viendra du NPD ». Mais il semble que la laideur vient plutôt de la première ministre Christy Clark et de son gouvernement libéral.