Le rapport de l’Ontario sur l’écart salarial entre les sexes est un « bon début », selon le president des TUAC Canada

Toronto – 26 août 2016 – La publication du document du gouvernement de l’Ontario intitulé Rapport final et recommandations du Comité directeur de la stratégie pour l’équité salariale entre les sexes est un « bon début dans les efforts visant à faire reconnaître la nécessité de modifier la législation afin d’améliorer les conditions de vie des travailleuses de la province et de leur offrir un meilleur avenir », de dire Paul Meinema, président national des TUAC Canada (Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce).  

Le rapport comporte 20 recommandations pour l’élimination de l’écart salarial entre les sexes en Ontario.

« Les membres du Comité directeur de la stratégie pour l’équité salariale entre les sexes, le ministre du Travail, Kevin Flynn, et la ministre déléguée à la Condition féminine, Tracy MacCharles, se sont consultés et ont convenu que les recommandations du rapport ne sont qu’un début dans les efforts visant à éliminer l’écart injuste entre la rémunération des hommes et des femmes », indique Meinema. « Nous allons continuer à réclamer des prochaines étapes qui permettront de supprimer l’écart salarial entre les sexes en s’appuyant sur des mesures législatives et proactives », précise-t-il.

En tant que syndicat le plus influent du secteur privé pour les employé(e) administratifs et professionnels et les salarié(e)s du secteur industriel et des secteurs du commerce de détail, de l’alimentation, de l’accueil et des soins de santé, les TUAC Canada et leurs sections locales de la province ont présenté un certain nombre de recommandations visant à aider la province à supprimer l’écart salarial de 30 % qui existe entre les sexes. Plus précisément, ils ont recommandé d’étendre le système d’accréditation automatique fondé sur les adhésions syndicales à tous les secteurs d’activité de l’Ontario pour faire en sorte que les travailleuses puissent se syndiquer plus facilement; de faire respecter les lois en matière d’équité salariale et d’étendre leur champ d’application; d’exiger des horaires de travail fiables et de meilleurs préavis; de légiférer un salaire suffisant, un congé de paternité ainsi que des mesures permettant de faire respecter les normes d’équité prévues pour les lieux de travail et les entreprises; et d’offrir l’accès à des services de garde universels et de grande qualité.

 « Le milieu de travail a beaucoup changé depuis la dernière génération », reconnaît le chef des TUAC Canada. « En s’attaquant aux obstacles qui empêchent les femmes de participer pleinement à l’économie, nos collectivités profiteront des retombées en termes d’accroissement des revenus fiscaux et des dépenses. Elles auront des familles et des enfants en meilleure santé et des lieux de travail dynamiques et diversifiés. L’inaction n’est pas une option. »

Les TUAC Canada ont lancé une campagne de sensibilisation à l’inégalité salariale entre les sexes ayant pour titre « Combler l’écart » et demandent aux personnes qui prennent part à la campagne d’exhorter les gouvernements provinciaux à faire en sorte que l’égalité de salaire pour un travail égal devienne une réalité pour toutes les travailleuses du Canada. Pour participer à la campagne, il suffit de se rendre sur le site se trouvant à l’adresse www.tuac.ca/comblerlecart.