Le jardin de cœurs de la section locale 1400 des TUAC réchauffe l’esprit de communauté

Saskatoon (Sask.) – 3 août 2016 – Le jardin communautaire de la section locale 1400 des TUAC Canada a récemment été fort acclamé par les membres de la collectivité locale et bien d’autres personnes.  

Le jardin a été planté dans le cadre de l’initiative Honorer les mémoires, planter des rêves, laquelle reconnaît et honore les survivant(e)s du système de pensionnats indiens et leurs familles. Chaque cœur évoque la mémoire d’un enfant perdu dans le système des pensionnats, et l’acte de plantation représente l’engagement de cette personne à trouver sa place dans la réconciliation. 

Suite à la parution d’un article publié sur l’initiative de réconciliation de la section locale 1400  dans le bulletin Directions des TUAC Canada, la section locale a reçu une lettre de la part de Colleen Hamilton, coordonnatrice de l’engagement autochtone pour l’organisme communautaire CHEP Good Food de Saskatoon.

« Cela me faisait chaud au cœur de recevoir des photographies de votre jardin communautaire et d’apprendre l’histoire des cœurs que vous avez plantés dans des jardins partout au pays », écrit la consœur Hamilton.« Le message indiquant que ‘les cœurs ont été décorés par les membres et leurs enfants et petits-enfants, lesquels ont profité de l’occasion pour apprendre l’histoire de la réconciliation', m’a réchauffé le cœur, car ce sont les jeunes qui feront les choses autrement dans l’avenir et apprendront à cultiver des aliments pour se nourrir. 

En tant que femme métis, je vous en remercie. En tant que filles et fils du Canada, nous devons toutes et tous apprendre à mieux connaître le passé afin de parvenir à un meilleur avenir, et ce que vous avez fait cette année dans votre jardin pour la réconciliation a fait sourire la Terre Mère dans tout le Canada, car vous avez ouvert beaucoup de cœurs pour qu’ils grandissent. Merci! » 

Le gouvernement fédéral a retiré quelque 150 000 enfants autochtones de leur famille et les a placés dans des pensionnats du début des années 1870 jusqu’en 1996. Le traumatisme intergénérationnel et les abus que les enfants autochtones ont subis dans les pensionnats continuent d’avoir des répercussions sur les collectivités autochtones jusqu’à ce jour.

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