La section locale 1400 des TUAC Canada plante un jardin de cœur pour honorer la mémoire des survivants du système de pensionnats indiens

Saskatoon (Sask.) – 8 juillet 2016 – La section locale 1400 des TUAC Canada a consacré un coin de son jardin communautaire situé derrière son bureau de Saskatoon à l’initiative Honorer les mémoires, planter des rêves, laquelle reconnaît et honore les survivant(e)s du système de pensionnats indiens et leurs familles. Chaque cœur évoque la mémoire d’un enfant perdu dans le système des pensionnats, et l’acte de plantation représente l’engagement de cette personne à trouver sa place dans la réconciliation. 

C’est le Comité de la condition féminine de la section locale 1400 qui a organisé la plantation de cœurs en papier décorés à la main diffusant des messages de réconciliation. L’activité fait suite aux efforts que les TUAC Canada ont déployés en 2015 pour appuyer le lancement de l’initiative « jardin de cœurs » de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières nations (SSEFPN), laquelle commémorait la publication du rapport final de la Commission de vérité et de réconciliation sur le système de pensionnats indiens.  

En consacrant une partie de son jardin communautaire à cette importante initiative, la section locale 1400 fait preuve de solidarité avec les membres et les communautés autochtones et ajoute aux quelque 3 000 cœurs commémoratifs plantés en Saskatchewan.

« Les cœurs ont été décorés par les membres et leurs enfants et petits-enfants, lesquels ont profité de l’occasion pour apprendre l’histoire de la réconciliation », de dire la secrétaire-trésorière de la section locale 1400 des TUAC Canada, Lucy Figueiredo. « Le projet cadrait bien avec notre jardin communautaire qui est un endroit enrichissant et épanouissant pour le bien de tous, et c’était tout ce qu’il fallait pour saluer le courage des enfants qui ont survécu pour nous faire vivre l’expérience des pensionnats indiens aujourd’hui », explique-t-elle.

Le gouvernement fédéral a retiré quelque 150 000 enfants autochtones de leur famille et les a placés dans des pensionnats du début des années 1870 jusqu’en 1996. Le traumatisme intergénérationnel et les abus que les enfants autochtones ont subis dans les pensionnats continuent d’avoir des répercussions sur les collectivités autochtones jusqu’à ce jour.

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