Le programme W3 (Work in a Warming World : « les travaux relatifs au réchauffement de la planète »)

C’est dans le cadre du projet intitulé Adapting Canadian work and workplaces to respond to climate change ou, par abréviation, ACW (« adapter le travail au Canada et les lieux de travail du pays pour y permettre aux gens de faire face aux changements climatiques ») etde celui qui a pour titre Work in a Warming World ou, par abréviation, W3 (« les travaux relatifs au réchauffement de la planète ») que les TUAC Canada sont associés à l’Université York.

Les changements climatiques ont une incidence sur le travail et l’emploi dans chaque région du monde et le Canada n’y fait pas exception. Leurs répercussions sont importantes, mais, jusqu’à récemment, ni les entreprises ni le gouvernement du Canada n’y ont accordé beaucoup d’attention.

À l’heure actuelle, les changements climatiques ont déjà pour effet d’obliger les Canadiennes et les Canadiens à s’y prendre autrement qu’auparavant pour exécuter leur travail ou fabriquer leurs produits et à changer d’endroit pour le faire. De plus, ils forcent le déplacement des emplois dans le territoire même des pays, des régions et des villes ou localités ou encore d’un pays à un autre, d’une région à une autre ou bien d’une ville ou localité à une autre; le mode de vie des gens, le fonctionnement de leurs industries et leur avenir en sont considérablement bouleversés.

Voilà pourquoi l’initiative ACW-W3 est un projet de recherche dans le cadre duquel s’associent des universitaires et des organisations militant en milieu communautaire, dont les TUAC Canada. En effet, ce projet vise à faire en sorte que la main-d’œuvre canadienne ait à nouveau voix au chapitre dans la lutte qui se fait au Canada pour ralentir le réchauffement de la planète.

La nature exacte et les véritables effets du réchauffement climatique

Ce ne sont pas tous les gaz à effet de serre qui sont néfastes. La planète Terre en produit naturellement et, sans ces derniers, sa température moyenne passerait de 21 °C à 18 °C, ce qui serait plutôt incommodant.

De fait, ce sont les gaz à effet de serre d’origine anthropique (c’est-à-dire ceux qui sont produits par l’activité humaine) émis dans l’atmosphère qui constituent une véritable préoccupation. La hausse des émissions de gaz anthropiques contribue directement à l’augmentation des températures de la planète, ce qui ne peut que mener l’humanité à la catastrophe.

S’il est prévu qu’une réduction excessive des émissions totales de gaz à effet de serre aurait des effets néfastes pour les êtres humains en faisant baisser la température moyenne à la surface de la planète jusqu’à 18 °C, chose qui seraittout à fait insupportable,il en va un peu de même dans l’hypothèse où le phénomène inverse se produirait.La hausse des températures à la surface de la Terre perturbe déjà beaucoup les écosystèmes fragiles de la planète et les preuves de l’accélération des changements climatiques sont fort convaincantes :

Donc, pour veiller à la santé de la planète à long terme, il est nécessaire d’agir.

Les TUAC Canada constituant le syndicat le plus progressiste du pays, celui-ci a un rôle à jouer dans le domaine de la préparation aux changements climatiques. Voilà la grande raison pour laquelle l’organisation syndicale collabore au programme ACW-W3 de l’Université York, dont l’objectif, faut-il le rappeler, est d’adapter le travail au Canada et les lieux de travail du pays dans le but d’y permettre aux gens de faire face aux changements climatiques en considérant la participation des travailleuses et travailleurs comme le point central des discussions et des travaux qui sont prévus dans le cadre du programme en question.