Selon une nouvelle étude, les augmentations au salaire minimum ne nuisent pas à l’industrie de la restauration

Ithaca (N.Y.) – 25  janvier 2016 – Selon une nouvelle étude, une hausse modeste du salaire minimum n’aurait aucun effet préjudiciable sur l’industrie de la restauration.

Réalisée aux États-Unis, l’étude a été publiée par l’école d’administration hôtelière de l’Université Cornell sous le titre « Have Minimum Wage Increases Hurt the Restaurant Industry? The Evidence Says No! » (Les augmentations au salaire minimum ont-elles eu des effets préjudiciables sur l’industrie de la restauration? De toute évidence, non!). L’étude, qui a analysé sur une période d’une décennie les salaires pratiqués dans les établissements où les employé(e)s reçoivent des pourboires et les établissements où ils n’en reçoivent pas, a révélé que le nombre de restaurants et d’employé(e)s de restaurant n’a pas diminué dans les régions des États-Unis qui ont légiféré des augmentations au salaire minimum.  

Les conclusions de l’étude sont une révélation dans une industrie où l’on croit souvent que de telles hausses amèneraient les restaurants à réduire leur personnel et/ou à hausser leur prix pour contrebalancer la baisse des revenus.

L’étude de 17 pages a révélé que les hausses des prix n’ont pas eu pour effet de réduire la demande ou la rentabilité de façon suffisante pour faire baisser le nombre de restaurants ou le nombre des employé(e) de ces établissements.

« Il ne fait aucun doute que les dépenses des restaurateurs sont plus élevées en raison des augmentations au salaire minimum, mais si les restaurants montent leurs prix pour contrebalancer, ces augmentations ne semblent pas avoir pour effet de diminuer la demande ou la rentabilité de façon suffisante pour faire baisser de manière importante et sûre le nombre de restaurants ou d’employé(e)s », de dire le co-auteur de l’étude Michael Lynn.  

« L’industrie  pourrait avoir raison de s’opposer à des augmentations importantes et immédiates au salaire minimum, mais les données ne justifient pas une opposition à toutes augmentations au salaire minimum », poursuit Lynn.

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