Signature d’un nouvel accord conclu entre les TUAC Canada et le ministère du Travail des migrants de l’État de Michoacán, au Mexique, pour assurer la protection des droits des travailleurs migrants

Morelia (État de Michoacán, au Mexique) – 21 décembre 2015 – Récemment, en vue d’assurer la protection des droits qu’ont en tant que personnes et comme travailleurs les migrants venant de l’État de Michoacán, au Mexique, qui vont travailler au Canada, les TUAC Canada et le gouvernement de l’État en question ont conclu un accord de collaboration réciproque.

Or, c’est le 18 décembre que, à Morelia, capitale de l’État de Michoacán, le président national des TUAC Canada, Paul Meinema, et le ministre du Travail des migrants de l’État de Michoacán, José Luis Gutiérrez, l’ont signé. Le 18 décembre étant la date de la Journée internationale des migrants, le choix du jour de la signature est d’une grande importance. De fait, au Mexique, l’État de Michoacán est l’un de ceux qui, toutes proportions gardées, envoient le plus grand nombre de travailleurs migrants en dehors de ce pays.

L’entente qui avait ainsi été négociée avec le gouvernement de l’État de Michoacán formé après les élections récentes se situe dans le prolongement d’autres accords conclus avec les prédécesseurs des membres du gouvernement actuel de cet État, dont le premier date de 2009. En vertu du nouvel accord, l’organisation syndicale et le ministère du Travail des migrants de l’État de Michoacán veilleront surtout à être tous les deux en mesure d’offrir à la population des services de formation, de soutien, d’information et de contrôle renforcés en vue d’améliorer le sort ou la condition des travailleurs migrants originaires de cet État du Mexique qui vont travailler au Canada.

Donc, comme l’organisation syndicale le faisait déjà depuis plusieurs années au moment où le tout dernier accord a été signé, les TUAC Canada continueront à fournir aux travailleurs migrants de l’État de Michoacán les renseignements dont ils ont besoin pour se faciliter la démarche lorsqu’ils demandent des prestations sociales, à leur distribuer des documents d’information sur les droits fondamentaux qu’ils ont en tant que personnes et comme travailleurs et à veiller à ce qu’ils puissent se renseigner au besoin et recevoir le soutien qu’il leur faut au moyen d’un numéro de téléphone sans frais leur permettant de communiquer avec l’Alliance des travailleurs agricoles (ATA). De plus, désormais, l’organisation syndicale leur offrira une protection et un appui accrus par l’intermédiaire des centres de soutien de l’ATA. En effet, c’est par cet accord que le ministère du Travail des migrants de l’État de Michoacán et les TUAC Canada renouvellent la promesse qu’ils ont faite pour la première fois il y a déjà longtemps de veiller à ce que les travailleurs migrants de l’État de Michoacán qui se trouvent au Canada se fassent mieux entendre que jamais dans leur milieu de travail et à ce qu’on améliore les contrôles visant à faire respecter les droits qui leur sont reconnus.

À ce sujet, le ministre José Luis Gutiérrez déclare : « Nous ferons le nécessaire pour que, à l’avenir, la communauté que forment ces travailleurs migrants soit mieux organisée qu’elle ne l’est actuellement. En outre, il faut absolument que nous donnions aux autorités, à toutes les communautés de cette nature et aux personnes du monde entier qui appuient ces dernières l’occasion de discuter ensemble. »

« Les alliances que nous formons à long terme changeront considérablement la vie des travailleurs migrants. C’est d’ailleurs avec un grand enthousiasme que, par souci de la défense des droits qu’ont en tant que personnes et comme travailleurs les migrants venant de l’État de Michoacán qui travaillent au Canada, notre organisation syndicale a signé l’accord de collaboration avec le ministère du Travail des migrants de l’État de Michoacán », affirme, pour sa part, le président national des TUAC Canada, Paul Meinema.

Depuis une vingtaine d’années, tout en constituant l’organisation syndicale la plus progressiste du pays, les TUAC Canada sont à la tête de la lutte visant à faire reconnaître et respecter les droits des travailleurs migrants. Précisément, en collaboration avec l’ATA, cette organisation syndicale tient des centres de soutien aux travailleuses et aux travailleurs agricoles qui sont situés un peu partout au Canada.