Journée des droits de la personne – 10 décembre

Toronto – 7 décembre 2015 – La Déclaration universelle des droits de la personne a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948. La déclaration trace les grandes lignes des droits fondamentaux à la protection qui sont inhérents à tous les êtres humains. Elle demeure le document traitant des protections inhérentes aux droits de la personne le plus traduit dans le monde entier.   

Cette année, les Nations Unies s’efforceront de promouvoir les droits et libertés de la personne en s’appuyant sur une campagne d’une durée d’un an ayant pour titre « Nos droits, nos libertés, toujours », laquelle est axée sur la Charte internationale des droits de l’homme. Ce document est une compilation de deux importants pactes (le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et lePacte international relatif aux droits civils et politiques), et de la Déclaration universelle des droits de la personne.

Si la question des droits de la personne est souvent considérée comme un enjeu fondamental pour les autres sociétés du monde, au Canada, elle demeure une préoccupation urgente. Qu’il s’agisse du traitement des travailleurs migrants, de la question des réfugiés syriens, de l’offensive contre les droits ouvriers, de l’accès des personnes transgenres aux soins de santé, de la violence faite aux femmes ou des stratégies en matière de diversité et d’inclusion, la semence des droits de la personne doit être plantée et arrosée pour qu’elle pousse. Au Canada, ce concept a autant de signification aujourd’hui qu’il en avait en 1948.

Les droits inaliénables reconnus par la Charte des droits et libertés, la législation sur les droits de la personne et les tribunaux doivent nous servir de prisme pour toutes les lois et les règles régissant la société canadienne que nous devons examiner.

Au cours des dix dernières années, les droits de la personne ont pris du recul en raison de l’étroitesse d’esprit, de la cupidité des entreprises et de l’opacité des politiques publiques qui ont marqué le règne du gouvernement conservateur récemment évincé à Ottawa. Pour l’avenir, nous nourrissons l’espoir que les droits de la personne soient réaffirmés comme cadre de fonctionnement des gouvernements au Canada.     

En cette Journée des droits de la personne, je vous encourage à réfléchir à la signification du concept des droits de la personne dans votre vie et dans celle des gens qui vous entourent. Je vous encourage aussi à prendre le temps de participer à une activité consacrée à la défense des droits de la personne le 10 décembre. Comme Mahatma Gandhi l’a dit de manière si éloquente « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».  


Solidairement,

Paul R. Meinema
Président national