6 décembre : Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

Montréal – 3 décembre 2015 – La plaque commémorative installée sur les terrains de l’École Polytechnique de Montréal demeure un symbole permanent du tragique événement qui y a eu lieu le 6 décembre 1989. On peut y lire la date en grandes lettres ainsi que les noms des 14 femmes qui rêvaient chacune d’être ingénieure un jour.

Si la plaque commémorative sert à nous rappeler chaque année les affres de la violence sexiste, elle représente pour les familles de ces femmes la perte de vie qu’ont subie leurs filles et leurs amies abattues à coup de carabine et la rage d’un homme rempli de haine.

Le Parlement du Canada a décrété le 6 décembre « Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes » en 1991. Cette journée de commémoration a été officiellement décrétée pour honorer la mémoire non seulement des victimes du massacre survenu à Montréal mais aussi de celle des quelque 3 400 autres femmes du pays dont les noms figurent sur une liste nationale de féminicides (meurtres de femmes), dont au moins 1 200 femmes autochtones, y compris les meurtres ou disparitions feront éventuellement l’objet d’une enquête promise par le nouveau gouvernement fédéral. 

La solidarité se définit par l’unité ou la convergence de sentiments ou d’actions surtout entre personnes ayant conscience d’une communauté d’intérêts, ou encore l’entraide au sein d’un groupe. Dans les vigiles et les activités commémoratives qui se tiendront partout au pays, le 6 décembre sera une journée de commémoration. Ce sera aussi pour tous ceux et celles qui ont marché dans la solidarité tout au long de l’année une occasion de renouveler leur engagement à prendre des mesures concrètes en vue d’éliminer la violence faite aux femmes.