Ce 4 octobre, honorons la mémoire des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées

Toronto – 1 octobre 2015 – Ce dimanche 4 octobre, à l’occasion de la vigile annuelle des Sœurs par l’esprit, des hommages à la chandelle, des cérémonies de tambour et d’autres activités commémoratives auront lieu partout au Canada pour honorer la mémoire des quelque 1 100  femmes et filles autochtones portées disparues ou assassinées depuis 1980.

En 2014, 216 vigiles ont été organisées dans diverses régions du Canada, alors qu’en 2006, il n’y en a eu que 11. L’Association des femmes autochtones du Canada n’a ménagé aucun effort pour faire en sorte que les médias et les collectivités du Canada  honorent la mémoire des femmes et des filles victimes de la violence et qu’elles ne soient pas oubliées. 

Cette année, prenez quelques minutes de votre temps pour allumer une chandelle virtuelle sur le site se trouvant à l’adresse www.october4th.ca

Vous pouvez également manifester votre appui en participant à une vigile des Sœurs par l’esprit. Pour savoir où se tiendront ces vigiles, il suffit de vous rendre sur le site SIS Vigil locations 2015.  On peut en obtenir de plus amples renseignements sur le site Web de l’Association des femmes autochtones du Canada. On y trouve également de précieuses publications sur l’élimination de la violence faite aux femmes et aux filles autochtones du Canada.  

La vigile des Sœurs par l’esprit est une initiative qui a vu le jour en 2005. Axé sur l’élaboration de politiques, la recherche et la sensibilisation, cet effort visait à attirer davantage l’attention du public et des collectivités sur les taux élevés de violence dont sont victimes les femmes et les filles autochtones du Canada. En plus de créer une base de données complète pour répertorier les cas passés et présents de disparitions et de meurtres de femmes et de filles autochtones  au Canada, l’initiative a permis de corroborer les statistiques qui continuent de démontrer que les femmes et les filles autochtones de 15 ans et plus sont de trois à cinq fois plus susceptibles de connaître la violence que les femmes non autochtones du Canada. 

En participant à la vigile à la chandelle virtuelle ou à une veillée le 4 octobre, nous appuyons non seulement l’Association des femmes autochtones du Canada mais aussi la requête réclamant une enquête nationale sur les disparitions et les meurtres des femmes et des filles autochtones.