Déclaration du président international Marc Perrone sur l’adoption de la législation assurant le droit au travail sans adhésion syndicale au Wisconsin

Washington (district fédéral de Columbia) – 9 mars 2015 — Aujourd’hui (le 9 mars), Marc Perrone, président international de l’Union internationale des TUAC, qui compte 1,3 million de membres, a publié la déclaration ci-dessous à la suite de l’adoption de la législation assurant soi-disant le droit au travail sans adhésion syndicale au Wisconsin.

« Les dirigeantes et les dirigeants élus ont chacune et chacun une responsabilité sacrée quand il s’agit de défendre les droits des familles comptant des gens qui travaillent fort et de les aider à parvenir à se donner une existence améliorée. Une rémunération accrue, des avantages sociaux améliorés, le salaire égal pour un travail égal, la protection contre la discrimination et l’exploitation; voilà donc ce à quoi bien des travailleuses et des travailleurs ont droit grâce aux syndicats et ce pour quoi nous luttons sans arrêt. Or, c’est justement ce que le gouverneur  Scott Walker veut faire perdre aux travailleuses et aux travailleurs syndiqués qui se donnent beaucoup de peine, font des sacrifices et contribuent à faire en sorte que s’améliore la qualité de la vie telle qu’on la mène tant au Wisconsin en particulier qu’aux États-Unis en général.

À la vérité, le gouverneur Scott Walker devrait avoir honte de ce qu’il a fait en prenant ainsi position contre les familles qui travaillent fort, mais nous savons que ce n’est pas le sentiment qu’il éprouve. Il a choisi d’adopter un programme radical consistant à nier volontairement le fait que cette loi aura un effet dévastateur pour d’innombrables salarié(e)s et leurs familles. Qu’on ne se leurre pas, cette loi confère à des sociétés irresponsables, avec la bénédiction des hommes et femmes politiques, le droit d’exploiter d’innombrables travailleuses et travailleurs du Wisconsin et de les maltraiter.

Je le dis clairement, la lutte n’est pas terminée. Nous allons nous battre pour le droit de protéger notre famille syndicale, elle qui travaille toujours d’arrache-pied, ainsi que pour les droits d’une multitude de familles du Wisconsin et des diverses régions des États-Unis qui gagnent durement leur vie et méritent d’en connaître une amélioration de la qualité. »