Une étude montre que l’adhésion syndicale rend les travailleuses et travailleurs plus heureux

Toronto – 4 février 2015 – Une nouvelle étude révèle qu’aux États-Unis les travailleuses et travailleurs syndiqués sont plus heureux et jouissent d’une meilleure qualité de vie que leurs homologues non syndiqués.

L’étude, qui a été réalisée par Patrick Flavin de l’université Baylor et Gregory Shufeldt de l’université d’Arkansas à Little Rock, a examiné si l’appartenance à un syndicat contribue directement à une meilleure qualité de vie. Elle a en effet permis de conclure que « les salarié(e)s syndiqués sont plus satisfaits de leur vie que les salarié(e)s non syndiqués… et que l’incidence de l’appartenance syndicale sur la satisfaction à l’égard de la vie est (considérable) ».

L’étude, qui s’intitule Labor Union Membership and Life Satisfaction in the United States (l’adhésion syndicale et la satisfaction à l’égard de la vie aux États-Unis) a permis de conclure que l’adhésion syndicale fait augmenter le niveau de satisfaction à l’égard de la vie dans les différents groupes démographiques, que la salariée ou le salarié soit riche ou pauvre, de sexe masculin ou féminin, jeune ou vieux, ou possède un niveau de scolarité élevé ou faible.    

« Ces résultats suggèrent qu’un travail syndiqué ... peut avoir d’importantes répercussions sur la qualité de vie d’une citoyenne ou d’un citoyen... (et) si l’un des objectifs des organisations syndicales est d’accroître la qualité de vie de leurs membres, notre étude prouve de manière empirique qu’elles y parviennent », concluent les auteurs.    

L’étude de 20 pages fournit quelques éléments susceptibles d’expliquer pourquoi l’adhésion syndicale améliore la qualité de vie. Par exemple, le fait que les syndiqué(e)s ont une voix qui les représentent au travail et qu’ils se sentent plus en sécurité dans leur emploi que les travailleuses et travailleurs non syndiqués. Pour lire l’étude au complet, il suffit de cliquer ici.