Fin du lock-out chez la société de mouture Richardson après la conclusion d’une nouvelle convention collective

Martensville (Saskatchewan) – 17 novembre 2014 – La société de mouture Richardson d’une part et, d’autre part, les membres de la section locale 1400 des TUAC Canada qui travaillent à l’usine de l’entreprise située à Martensville, en Saskatchewan, ayant récemment convenu de ratifier une nouvelle convention collective, le lock-out qui y durait depuis plus de huit semaines vient de prendre fin.

Par effet rétroactif, ce nouveau contrat collectif de travail, que l’immense majorité du personnel a donc décidé d’accepter, est officiellement en vigueur depuis l’an dernier. En vertu de l’entente ainsi négociée, on appliquera désormais un nouveau système de rémunération suivant lequel tous les membres du personnel de l’usine recevront une augmentation chaque année au cours de laquelle la convention collective en question est en vigueur.

« Je suis très fier des membres du syndicat qui travaillent à l’usine de la société Richardson », déclare le président de la section locale 1400, Norm Neault. Celui-ci ajoute : « En affirmant publiquement qu’ils recherchaient l’équité et la justice après avoir décidé collectivement de le faire, ils ont montré à tous les employeurs et à l’ensemble des travailleuses et travailleurs de la Saskatchewan qu’on peut arriver à faire changer les choses si on fait preuve de solidarité. »

Quant au personnel de l’usine, il est heureux de reprendre le travail.

La société de mouture Richardson est la plus grande entreprise de minoterie d’avoine d’Amérique du Nord. Il existe bien des producteurs de denrées alimentaires qui font affaire avec cette dernière, dont les marques Kraft, Kellogg, General Mills, Aliments Con Agra et Ralston Foods.

On estime que les membres des TUAC Canada qui travaillent à l’usine de la société Richardson située à Martensville mériteraient de recevoir de vives félicitations, eux qui ont prouvé à quel point ils étaient soudés tout en ayant de la persévérance et ont fait remarquer ce que les travailleuses et les travailleurs peuvent arriver à réaliser lorsqu’ils se serrent les coudes.