La section locale 1000A des TUAC a gain de cause en faveur d’une travailleuse qui demandait réparation après avoir eu des ennuis de santé à cause du travail

Toronto – 27 octobre 2014 – Chit Medina, membre de la section locale 1000A des TUAC Canada qui travaillait comme emballeuse chez Kretschmar, éprouve de la reconnaissance envers le syndicat parce que celui-ci a considérablement contribué à améliorer la qualité de la vie qu’elle mène.

Après avoir travaillé pendant quatre ans chez une entreprise de transformation de la viande à Toronto, la consœur Medina a dû mettre fin à sa carrière. Elle éprouvait des douleurs atroces aux  épaules, au dos, au cou et au bas du dos qui l’empêchaient de travailler. Son travail, qui comportait le soulèvement d’objets pesants ainsi que des mouvements répétitifs, avait sérieusement nui à sa santé.  

« Je n’en pouvais plus », explique-t-elle.  

Contrairement aux salarié(e)s qui travaillent dans des entreprises dont le personnel n’est pas syndiqué, la consœur Medina n’a pas été obligée d’agir toute seule en faisant ses démarches pour obtenir justice. Pendant de nombreuses années, la section locale 1000A des TUAC Canada a lutté d’arrache-pied afin de défendre ses intérêts devant la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT), organisme qui administre le régime d’indemnisation des personnes ayant eu un accident du travail ou des problèmes de santé à cause du travail en Ontario.

Comme elle l’avoue, en ayant affaire à la CSPAAT, Chit Medina a dû s’armer d’énormément de patience car celle-ci allait être mise à rude épreuve. Elle ajoute que la Commission avait rejeté ses demandes à plusieurs reprises. Or, cette année, madame Medina a fini par avoir gain de cause. Grâce à l’intervention de la section locale 1000A des TUAC Canada, la CSPAAT a accepté une de ses demandes et, donc, lui verse actuellement des indemnités. Cependant, il en reste une dernière qui demeure en suspens.

« Je suis tellement soulagée », confie la consœur Medina. « Après tant d’années de souffrance, j’ai fini par avoir une réponse », poursuit-elle.  

« Dans certains cas, il faut attendre longtemps pour faire aboutir un appel à la CSPAAT, mais les membres de la section locale 1000A savent que leur syndicat est là pour les aider et qu’il est prêt à aller jusqu’au bout pour le faire », indique Pearl Sawyer, présidente de la section locale 1000A des TUAC Canada.

« Au point de vue psychologique, je me sens mieux qu’auparavant. Également, je suis si heureuse que mon syndicat ait été là pour m’aider », explique Chit Medina. « Je veux que les autres travailleuses et travailleurs sachent que nous avons des droits grâce auxquels nous sommes protégés si nous avons un accident au travail », enchaîne-t-elle.