La conférence des conseillers juridiques des TUAC Canada met l’accent sur les droits des salarié(e)s

 

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Toronto – 23 octobre 2014 – Des dirigeant(e)s et des permanent(e)s syndicaux, ainsi que des conseillers juridiques des TUAC venant de diverses régions du Canada et des États-Unis se sont rassemblés récemment à Toronto pour prendre part à une conférence axée sur la loi et son incidence sur les salarié(e)s, les syndicats et les employeurs. La conférence a attiré plus de 90 personnes, qui ont profité de l’occasion pour faire des échanges de vues sur les meilleures façons d’aborder les problèmes juridiques que rencontrent le plus souvent les sections locales. « Nous sommes ici pour faire en sorte que nos membres aient accès à la représentation syndicale, aux conventions collectives et aux services les meilleurs qui soient, peu importe la section locale à laquelle ils appartiennent au Canada », de dire le président national Meinema lors de la séance d’ouverture du forum de deux jours. « Cette conférence représente une occasion d’accroître nos compétences et de voir comment nous pouvons mettre la loi au service du progrès dans nos efforts pour améliorer considérablement la vie des salarié(e)s », explique-t-il.   

De la Cour suprême jusqu’aux conseils d’arbitrage, en passant par les commissions des relations de travail, les TUAC Canada ont joué un rôle prépondérant dans de nombreuses causes qui ont redéfini le monde du travail au Canada. Certaines d’entre elles ont fait l’objet de sérieux débats. Citons à titre d’exemple la victoire remportée par les TUAC Canada sur le Mexique dans un bras de fer concernant la mise à l’index des travailleurs migrants syndiqués en Colombie-Britannique; la récente victoire juridique remportée au Québec contre Walmart qui avait fermé son magasin de Jonquière après la syndicalisation des membres de cette succursale par la section locale 503 des TUAC Canada; la victoire que la section locale 401 des TUAC Canada a remportée en Cour suprême, où le droit des syndicats d’enregistrer sur vidéo les activités des briseurs de grève a été confirmé; enfin les percées et les contestations judiciaires que nous avons réalisées dans nos efforts pour aider les travailleurs agricoles saisonniers et migrants à accéder au droit de négociation collective.   

Figurait également à l’ordre du jour un point concernant l’incidence des politiques ultraconservatrices et antisyndicales sur la législation et les organes directeurs en matière de relations de travail, avec des études de cas et des analyses menées aux États-Unis qui traitent de stratégies à adopter au Canada pour faire échec au droit de travailler à salaire inférieur. Des exposés sur d’autres sujets d’actualité (tendance en matière d’arbitrage, confidentialité des dossiers médicaux, dépistage de drogues chez les employé(e)s, devoir d’accommodement, utilisation de la Charte pour aider les salarié(e)s à accéder à la justice au travail, etc.) ont été présentés par des conseillers juridiques et des universitaires pro-syndicaux parmi les plus influents au pays.

« Ces deux journées ont grandement contribué à renforcer la stratégie juridique et judiciaire nationale pour la rendre plus cohérente », indique  Naveen Mehta, conseiller juridique général des TUAC Canada. « Face à un environnement de plus en plus hostile pour les familles ouvrières, notre conférence représentait pour les dirigeants, les permanents et les conseillers juridiques des TUAC Canada une occasion d’œuvrer ensemble à protéger les acquis pour lesquels nous avons vigoureusement lutté au cours des 30 dernières années », enchaîne-t-il.