Participation des TUAC Canada à la Journée d’action contre la violence faite aux femmes autochtones

« The Named and the Unnamed » par Rebecca Belmore

Montréal – 23 octobre 2014 – Des militant(e)s des TUAC Canada se sont récemment joints à des centaines de personnes membres d’organisations autochtones, de groupes communautaires et du mouvement syndical pour participer à une marche contre la violence faite aux femmes autochtones baptisée « Reprenons la nuit », laquelle s’est déroulée au parc Émilie-Gamelin, à Montréal. Les participant(e)s se sont rassemblés au crépuscule le 4 octobre à l’occasion d’une vigile à la chandelle tenue pour honorer la mémoire des femmes autochtones victimes de violence et pour renouveler l’appel réclamant la tenue d’une enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

Des membres du syndicat ont joint leurs voix à celles des dirigeant(e)s des Premières Nations et des représentant(e)s d’Amnistie Internationale et du mouvement des femmes au Québec non seulement pour honorer la mémoire des victimes mais aussi pour demander que des mesures soient prises à l’égard des problèmes politiques, environnementaux et socio-économiques qui touchent les femmes autochtones. On a dévoilé une œuvre d’art intitulée « Fringe », qui symbolise la lutte visant à mettre fin à la violence faite aux femmes autochtones. L’œuvre a été réalisée par l’artiste Rebecca Belmore. Les participant(e)s ont collectivement fait trois grandes revendications qui visaient essentiellement à dénoncer l’indifférence, à faire aboutir l’enquête nationale et à engager les femmes du Québec dans la lutte pour la décolonisation.   

En tant que le syndicat le plus progressiste au pays, les TUAC Canada sont à l’avant-garde du mouvement réclamant la justice pour les peuples autochtones du Canada. Nous demandons continuellement au gouvernement Harper de lancer une enquête sur les cas de disparition et d’assassinat des femmes et des filles autochtones. En outre, les TUAC Canada participent activement à une campagne nationale visant l’égalité d’accès à l’éducation et aux services sociaux pour les enfants autochtones.

« C’est une véritable honte que l’administration Harper continue de fermer les yeux sur la situation critique à laquelle font face les femmes et les enfants autochtones au Canada », de dire Paul Meinema. « Notre syndicat continuera de contribuer aux efforts des personnes et des associations qui demandent justice pour les Autochtones », poursuit-il.