Il s’agit d’un cours portant sur les facteurs qui, en incitant les travailleuses et les travailleurs à se lancer dans un militantisme accru, ont permis de préparer le terrain en vue de plusieurs des réalisations et des œuvres grâce auxquelles le mouvement syndical a contribué et contribue toujours au développement du Canada. C’est donc un cours dans lequel on reprend l’étude de l’histoire du mouvement syndical là où on la laisse au terme de celui qui a pour titre Histoire du mouvement ouvrier – 1^re partiepour traverser d’une certaine manière toutes les époques jusqu’au milieu des années 1970. Ainsi, en suivant ce cours, on se renseigne sur les épreuves de force qui, de décennie en décennie, ont opposé les sociétés aux travailleuses et aux travailleurs du Canada et dont l’enjeu se constituait de plusieurs des droits et des avantages qu’on a tendance à tenir pour assurés à l’époque actuelle.

Dans un pays comme le Canada, tout est pour ainsi dire politique et, peu importe ce qu’on fait dans la vie, on finit toujours, tôt ou tard, par sentir la présence de l’État. Il s’agit donc d’un cours consistant à étudier la façon dont le gouvernement est apparu, ce que la création de la fédération canadienne et l’établissement de la constitution du Canada ont changé dans la vie de la population et ce en quoi c’est sur les facteurs de cet ordre que repose la responsabilité ministérielle.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’existence et l’œuvre des organisations syndicales demeurent utiles à l’époque actuelle même si, au cours des cent dernières années, le sort des travailleuses et travailleurs n’a généralement fait que s’améliorer. En effet, bien qu’ils aient déjà réalisé une grande œuvre en les aidant à obtenir des droits et à les exercer et en défendant diverses causes d’ordre social, les syndicats ont encore beaucoup de travail à faire. Aussi le cours intitulé Introduction au syndicalisme et à la fonction de délégué syndicala pour but de donner un aperçu des mythes qui concernent les organisations syndicales et donne à toute personne qui le suit l’occasion de comparer les lieux de travail dont le personnel est syndiqué et ceux dont les employé(e)s ne le sont pas. Dans ce cadre, on se penche également sur les raisons pour lesquelles les syndicats s’occupent de la politique ainsi que sur le rôle exact de la déléguée syndicale ou du délégué syndical et sur ses activités.

Aucun milieu de travail ne pouvant être efficace si les gens qui en font partie ne se respectent pas les uns les autres, le cours ayant pour titre La peur et l’intimidationvise à apprendre à toute personne qui le suit à prendre garde à ce qui a pour effet d’en pourrir l’atmosphère, à faire le nécessaire pour régler ce problème et à comprendre ce en quoi chaque individu en est affecté sur le plan de la dignité et ce en quoi le problème en question touche toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui y sont présents.

Dans bien des cas, c’est la mauvaise qualité de la communication entre les gens sur le plan humain qui est à l’origine d’un conflit ou de la discorde, mais, une fois qu’on en a pris conscience, il faut savoir ce qu’on doit faire dans ces circonstances. Voilà pourquoi le cours intitulé La communication pendant les moments difficiles consiste à étudier les diverses attitudes qui existent en matière de communication, ce que les sentiments ou les émotions y changent et les manières dont on interprète le tout. Il est prévu que, en suivant le cours jusqu’au bout, la participante ou le participant apprenne à améliorer l’efficacité avec laquelle elle ou il communique tout en sachant toujours faire preuve d’empathie et se maîtriser.

Il serait plutôt normal de se demander ce que ferait toute personne qui serait obligée de travailler dans des conditions déplorables, pour un salaire de misère et dans un contexte où l’on ne ferait pas respecter la moindre réglementation en ce qui a trait à l’état du milieu de travail. Précisément, la personne en question ne pourrait que vouloir faire la grève. En effet, quand on recherche le succès à titre de travailleuse ou travailleur dans la vie, il faut que la solidarité se manifeste de façon très convaincante entre toutes les personnes qui font partie de cette catégorie de gens dans la société. C’est que, justement, les intérêts de la société en général comme ceux des travailleuses et des travailleurs en particulier n’ont rien à voir avec ce que les entreprises recherchent. Voilà pourquoi le cours intitulé Les valeurs et la solidarité syndicales a pour but d’amener la participante ou le participant à approfondir la question de ce qu’est la solidarité et celle de ce que cette dernière peut donner. En le suivant, la participante ou le participant a également l’occasion d’étudier ce en quoi les syndicats sont à l’origine du mode d’existence de la plupart des gens qui vivent au Canada à l’époque actuelle, ce qui fait qu’on peut affirmer que ce sont les travailleuses et les travailleurs qui ont bâti le pays et les raisons pour lesquelles les organisations syndicales montent d’un cran quand il s’agit d’intervenir en matière de justice sociale et d’action politique aujourd’hui. Or, il y a longtemps, on l’a déjà si bien dit : « L’union fait la force et la division mène à la perte! »

C’est en majeure partie sur le mouvement syndical que repose la défense de la cause des droits de la personne. Cependant, pour que ce dernier possède effectivement la force d’assumer ce rôle, il faut absolument que les membres des syndicats prennent conscience de ce qu’ils valent. Voilà pourquoi le cours intitulé La fierté syndicale : bienvenue chez les TUAC est conçu pour renseigner les gens qui le suivent sur les organisations syndicales et sur la mise en pratique concrète de la démocratie.

La raison d’être capitale des organisations syndicales étant de se porter à la défense des droits de la personne en général comme des droits des travailleuses et travailleurs en particulier, celles-ci estiment qu’il est également de leur devoir de faire preuve de solidarité dans les autres domaines de la vie en société, comme l’orientation ou l’identité sexuelle. Voilà pourquoi il importe de bien faire voir aux gais, aux lesbiennes, aux personnes bisexuelles et aux gens transgenres qui font partie des TUAC Canada qu’ils en sont membres à part entière, et ce, au même titre que les autres travailleuses et travailleurs qui ont choisi d’y adhérer.