Les participantes et les participants au PIJM de l’Ontario veulent du changement

C’est en étant très estimée que la série d’ateliers de la phase un du Programme d’internat pour jeunes membres (PIJM) de l’Ontario, qui s’est tenue du 17 au 22 juin cette année, s’est terminée à Kempenfelt, en Ontario.

Neuf jeunes militantes et militants des TUAC Canada, qui appartiennent aux sections locales 206 et 1000A, ont donc passé une semaine à examiner des questions d’intérêt général ainsi que le rôle complexe que le mouvement des travailleuses et des travailleurs assume dans un monde où les inégalités (comme les circonstances opposant 99 % des gens au reste de la population, qui possède les richesses) s’accentuent. Les ateliers ont également porté sur la reconnaissance de l’existence des diverses formes de racisme qui se manifestent et sur la façon dont il convient de les traiter (que le racisme en question soit systémique ou bien qu’il soit le fait d’un ou quelques individus) ainsi que sur ce que chaque personne et la société en général peuvent faire afin de combattre celui-ci en s’unissant et en faisant preuve de solidarité.

« J’ai appris beaucoup au PIJM, ce qui est excellent. Pendant ce programme, on a été à même de voir les choses sous un autre jour et on a souvent eu l’occasion de discuter de points variés ayant rapport au mouvement syndical, au capitalisme et aux droits de la personne », affirme Kelly Holling, membre de la section locale 1000A.

« En participant au PIJM, j’ai eu la possibilité de m’améliorer moi-même », déclare David Ragni, qui est membre de la section locale 206. « Maintenant, je connais mieux qu’auparavant ce que je suis capable de faire et ce que je pourrais accomplir quand il s’agit de s’impliquer dans une cause ou bien de contribuer à inciter les gens à changer tant dans la vie en société qu’au travail. »

Ce sont le représentant national Enver Harbens et Marv Funk, l’un des coordonnateurs au Service d’éducation et de formation des TUAC Canada, qui ont assuré l’animation des ateliers et des séances  qui se sont tenus au cours de la semaine du programme. « Il est toujours extraordinaire de voir l’énergie avec laquelle la jeunesse militante apporte sa contribution », souligne le confrère Funk. « Grâce au PIJM, on a la chance de s’instruire et d’agir de concert avec les autres en vue de faire en sorte que le mouvement des travailleuses et des travailleurs s’améliore sur le plan de l’intégration des gens et intensifie son militantisme tout s’appuyant plus que jamais sur les principes de l’équité et de la justice au travail et dans la société. »

À l’instar de ses consœurs et de ses confrères au PIJM, Rayan Delbani, qui fait partie de la section locale 1000A, espérait que l’expérience qu’elle allait vivre en participant à ce programme lui serait utile afin de passer à la prochaine étape du changement véritable. « Le PIJM, c’est fait pour rassembler une jeunesse militante qui s’engage à fond. À sa tête, il y a, pour la former, deux personnes dynamiques et tout ce monde se réunit dans le but d’enrichir ses connaissances. Nous venons donc de passer une semaine pendant laquelle ce n’étaient pas précisément la passion, l’enthousiasme ni le savoir qui manquaient, mais, surtout, au cours de ces quelques jours, nous avons été tout à fait en mesure d’apprendre quelle est la marche à suivre si nous voulons du changement! »

Avant la fin de la présente année, deux autres séries d’ateliers du PIJM doivent encore avoir lieu, c’est-à-dire le programme des provinces de l’Ouest (du 8 au 13 juillet, en Colombie-Britannique) et celui des provinces de l’Est (du 19 au 24 août, à Moncton, au Nouveau-Brunswick). On conseille aux jeunes membres du syndicat qui désireraient participer au Programme d’internat pour jeunes membres de s’adresser au bureau de leur section locale.