Journée internationale des femmes — 8 mars 2012


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En 1977, la Journée internationale des femmes a été officiellement proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies comme un jour pour reconnaître que la paix et le progrès social requièrent le développement, la participation active et la pleine égalité des femmes. Depuis lors, la Journée internationale des femmes, qui est célébrée le 8 mars, est devenue une occasion pour se souvenir des luttes et des réalisations passées et aussi pour s’unir, se réseauter et chercher à promouvoir l’équité.

Pour les femmes du Canada, il y a eu des progrès depuis 1977, mais pas assez. Sur le marché du travail canadien, les femmes se font payer en moyenne 30 % de moins que les hommes pour un travail égal de même valeurtandis que le gouvernement Harper continue de négliger la recommandation faite par le Groupe de travail sur l’équité salariale de 2007 pour régler ce problème d’inégalité. Le refus de ce même gouvernement d’envisager un programme de garderie national financé par l’État fait perdurer la crise engendrée par l’accès limité à des garderies abordables et de bonne qualité, situation qui empêche beaucoup de femmes de travailler et les expose davantage à une vie de pauvreté.

L’actuel système d’assurance-emploi délaisse les femmes, car bon nombre d’entre elles travaillent à temps partiel (40 % par rapport à 10 % pour les hommes) et n’ont souvent pas l’occasion d’accumuler suffisamment d’heures pour être admissibles aux prestations d’assurance-emploi si elles perdent leur emploi ou prennent un congé de maternité. L’insuffisance de logements abordables et d’abris de secours est un autre obstacle pour les femmes qui font des efforts pour sortir de leur situation de pauvreté. Une mère célibataire sur cinq et ses enfants vivent aujourd’hui en dessous du seuil de la pauvreté.

Mais le gouvernement Harper a d’autres prioritéscomme par exemple l’attribution de milliards de dollars pour des chasseurs à réaction et des milliards supplémentaires pour les réductions d’impôt à accorder aux sociétés. Pour ce gouvernement, il n’y a aucun profit à promouvoir une vie plus juste et plus complète pour les femmes et leur famille.

Le Canada peut faire mieux et il doit le faire pour éliminer les obstacles systémiques que nos consœurs continuent de rencontrer. La syndicalisation des non-syndiqués est l’une des façons dont nous pouvons les aider à obtenir l’équité. La vigilance à l’égard de la discrimination, du harcèlement et de la violence au travail en est une autre. Contribuer à élire des gouvernements pro-famille pour contrer les politiques de droite revêt également une importance capitale pour un avenir d’égalité et de progrès.

À l’occasion de la Journée internationale des femmes, le 8 mars, célébrons les réalisations de nos consœurs et renouvelons ensemble notre engagement à nous mobiliser pour réaliser des changements importants.

 

Solidairement,

Wayne Hanley
Président national