Caroline Brisebois, section locale 1000A

Loblaws
Ottawa (Ontario)

Ne soyez pas trompés par son tempérament paisible et son grand calme. Cette femme n’accepte pas le statu quo. Elle n’hésite pas à faire des compliments quand elle aime quelque chose mais se lance dans l'action quand il faut rectifier un tort. Elle est du genre à faire bouger les choses et ce, avec un sourire désarmant.  

Caroline Brisebois est déléguée syndicale et gérante adjointe du service à la clientèle dans un magasin Loblaws, à Vanier, ville voisine d'Ottawa. C'est tout un défi que d'être gérante et aussi déléguée syndicale, mais elle arrive à le faire grâce à deux règles d’or.

Premièrement, elle n’agit jamais à titre de déléguée syndicale pour les membres travaillant dans le département qu'elle aide à gérer. « Ce serait un conflit », dit-elle. 

Deuxièmement, que ce soit pour les employés de première ligne du magasin, les membres syndiqués qu'elle représente ou l’employeur, elle applique toujours la même règle. « J'agis envers les autres comme je voudrais qu'on agisse envers moi », indique la consoeur Brisebois.

À l’époque où Mme Brisebois se faisait connaître pour son militantisme, Shirley Heise était représentante syndicale pour ce magasin et occupait un poste de direction au sein du secteur Ottawa de la section locale 1000A des TUAC Canada.

« Caroline est le genre de personne qui va au fond des choses et elle ne ménage pas les efforts supplémentaires », précise la consoeur Heise, sa mentor depuis presque 20 ans. « Il n'y a aucun projet que je lui ai confié qu'elle n'a pas réussi à résoudre ou ne s’est pas entêtée à accomplir. »

Elles étaient semblables dans leurs débuts comme militantes, les deux voulant voir les choses changer rapidement. Et, elles sont semblables maintenant, abordant les défis avec calme et une grande détermination.

« Caroline est certainement devenue très habile et sage dans son approche », poursuit la consoeur Heise, « elle ne s'attend pas que tout se fasse en claquant des doigts, mais plutôt en décortiquant les problèmes pour trouver des solutions. »

La consoeur Brisebois a du pain sur la planche – tellement, qu’une année elle n'a même pas eu de temps de monter l’arbre de Noël chez elle. Décembre étant un mois chargé pour le secteur Ottawa de sa section locale, chaque fois qu'elle et son mari devaient partir pour aller couper l'arbre, quelque chose d'autre se pointait. « Je suis donc allée en acheter un après les Fêtes pour éviter que cela ne se produise l'année suivante », dit-elle, expliquant qu'elle veut continuer à participer aux campagnes de jouets pour les enfants dans des centres d’hébergement ainsi qu’aider les adultes hébergés.

« Je veux que le secteur Ottawa soit reconnu comme celui qui est entièrement intéressé aux gens », déclare-t-elle.  « Je veux qu’il se démarque par ses réalisations et qu’il fasse connaître le syndicat dans la communauté. »

Bien que ce soit elle qui recrute les gens, les membres et les délégués – hommes et femmes – se méritent son admiration par leur zèle et leur contribution aux efforts du syndicat pour aider autrui.

En plus des activités dans les centres d'hébergement (travail effectué sous la direction du réseau de la condition féminine de la section locale), le secteur Ottawa, dirigé par la consoeur Brisebois, organise des levées de fonds pour l’œuvre de bienfaisance officielle des TUAC, la Société de leucémie & lymphome du Canada (SLLC).

La consoeur Brisebois est présidente du secteur Ottawa, membre du RAC (Réseau d'action communautaire) du syndicat et présidente du Réseau de la condition féminine de la Région 1 couvrant Ottawa et l'Est de l'Ontario.

Elle travaille à plein temps, est mère de deux filles et grand-mère de deux petits-fils.  Elle aime la lecture, la photographie, passer du temps au chalet familial, faire de longues marches et faire de la culture physique.